User:Omar Malahika/sandbox
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SEMI-BI ZAN
[edit]BIOGRAPHIE DE FEU SEMI-BI ZAN, GRAND HISTORIEN IVOIRIEN
[edit]Fils du progressiste, Zro Bi Semi, natif de Zanzra, chef de canton de la tribu GNANNANGON.
Pour l'histoire, le parti progressiste était opposé au PDCI-RDA sous la colonisation.
Zanzra est un village de la tribu GNANNANGON, canton Zuénou, département de Zuénoula, région(Marahoué).
Il est recruté comme enseignant-chercheur au département d'histoire ex -FLASH de l'université de Cocody dans la décennie 70.
Il fut député sous la législature 1980-1985 de la circonscription de Zuénoula. Trois ans plus tard,
dans une assemblée nationale monocolore dédiée à la gloire du parti d’Etat d'alors-PDCI-RDA(Parti Démocratique de Côte-d’Ivoire), l'universitaire Semi-Bi Zan fera entendre une voix dissonante. Il est le seul à voter NON au transfert de la capitale politique d'Abidjan à Yamoussoukro, village du père fondateur en 1983. Son acte est perçu comme un crime de lèse-majesté par l'équipe dirigeante au pouvoir.
Son refus d’avoir voté NON se justifie par le fait que dans la même année 1983, un énorme feu de brousse ravage une importante partie des forêts ivoiriennes. Ce feu part de l'est du pays (alors boucle du cacao) à l'ouest en passant par le centre et le centre-ouest.
Les populations sont dans une détresse sans nom.
Il y a eu une terrible famine en 1983 au centre-ouest notamment. D’où les fonds qui serviraient à transférer la capitale d’Abidjan à Yamoussoukro devraient servir à aider ces familles en détresse victime de feu de brousse. Bien que Son acte est perçu comme un crime de lèse-majesté par l'équipe dirigeante au pouvoir, des vivres et des non-vivres (ustensiles de cuisine, équipements complets pour les paysans, outillages et intrants) sont acheminés vers les régions sinistrées et les députés de la République sont les coordinateurs de ces dons.
L'honorable député Semi-Bi Zan distribua ces dons dans les localités et villages d’où il fût élu en tant que député sous la supervision des chefs de tribu et de village.
L’aura, le charisme et la réputation du député Semi-Bi Zan en ont été très renforcés.
On appelait dans les villages, les soupières (semi zan clan nin), les cuillères (semi zan ganh nin) et les seaux ( semi zan souhô ).
Dans les décennies 70 et 80, l’unité de mesure de l'intellectualisme dans le département de Zuénoula était incontestablement l'universitaire Semi Bi Zan. Tous les parents scolarisaient leurs enfants pour devenir des futurs Semi-Bi Zan, au primaire, au secondaire et au Supérieur, tous les apprenants rêvaient de faire comme le natif de Zanzra.
L'expression "semi zan vrohè kalé yiya klé nan ?"
(Traduction : quelles bonnes études es-tu en train de faire même comme l'universitaire Semi Zan) était en vogue.
Le Professeur est alors au sommet de sa gloire politique.
A l'université, de la bouche de Martial Ahipeaud, l’un de ses étudiants du département d'histoire le(Semi-Bi Zan) surnomment "Shogun".
Ses cours sont très suivis par les étudiants de toutes les facultés et il devient un très respecté Maître du savoir. Il est aussi un grand auteur. L'on citera ici le classique Ouezin Coulibaly, le lion du RDA,
Très très érudit ayant une connaissance parfaite du monde GOURO. D'ailleurs, lui-même un grand locuteur de la langue GOURO.
Sa liberté de nom et son indépendance d'esprit dérangent les notables du régime.
En Côte-d’Ivoire et en pays GOURO, le professeur devient une icône, vu comme le seul qui a pu dire NON au père fondateur. il suscite des milliers de vocations à la ronde dans nos villages.
Gênant pour le régime, il tombe en disgrâce en 1985 à Zuénoula, sa candidature n’est pas validée par le parti unique lors des élections législatives de la même année, malgré qu’il soit le candidat sortant, ce qui a donné lieu à des manifestations de la part de ses partisans. Il devra attendre jusqu’en 1990 pour être réélu en tant que député et retourner à l’assemblé nationale.
Pressenti pour être le bras droit du chef de l'opposition en 1990, il rentre plutôt dans les rangs, rejoignant le PDCI-RDA et devient le directeur départemental de Zuénoula de la campagne du Président FHB en 1990, accompagné du Président Laurent Dona Fologo, Directeur National de Campagne ( DNC) ,du grand pionnier Zamblé Bi Zamblé Alphonse (un yrouhou de la tribu Wadjê) et des dignitaires du PDCI-RDA.
Par la suite ,le Professeur a été nommé Recteur de l'université nationale de Côte d’Ivoire de Septembre 1992 à Mai 1996 suite aux Décrets n° 92-540 portant création et organisation de trois Centres Universitaires au sein de l’Université nationale de Côte d’Ivoire, suite aux différents Décrets: Décret n° 92-541 portant nomination de M. Sémi-bi-Zan, Recteur de l’Université nationale de Côte d’Ivoire, Décret n° 92-542 portant nomination de M. Hauhouot Asseypot Antoine, vice-recteur du Centre Universitaire de Cocody-Abidjan, Décret n° 92-543 portant nomination de M. Aïdara Daouda, vice-recteur du Centre Universitaire d’Abobo-Adjamé et Décret n° 92-544 portant nomination de M. Kouakou N’Guessan François, vice-recteur du Centre Universitaire de Bouaké.
En 1995, lors d’une grande grève au Lycée Moderne de Zuénoula. Une grande grève éclate et les cours sont interrompus.
Quelques semaines plus tard, le très craint Ministre de l'Éducation Nationale, l'historien Pierre Kipré, débarque à Zuénoula.
Lors de son allocution sur le terrain de la brigade de la gendarmerie nationale de Zuénoula, il dira du Professeur Semi-Bi Zan qui 'il était le 2 ème plus éminent Historien de la Côte d'ivoire.
En Mai 1996, il est limogé de son poste de Recteur de l’université nationale de Côte-d’Ivoire. Tous les trois centres universitaires devenu des universités à proprement parlé et selon les nouvelles lois. Les vice-recteurs des différents centres universitaires devenu les présidents de ces universités respectives.
Tout va bien jusqu’en Mai 1998, où il fait une chute dans sa baignoire. Le certificat médical délivré par son médecin le professeur ABOUO-N’DORI RAYMOND, professeur de Cardiologie à la PISAM (Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie) suite à cet incident, atteste qu’il (SEMI-BI ZAN) est porteur d’une affection cardio-vasculaire sévère accompagnée de troubles métabolique, avec des complications neurologiques, une fracture du bras droit non opérée en raison du risque opératoire élevé, et que SEMI-BI ZAN ne jouissait pas de toutes ses capacités physiques.
Trois ans plus tard, en Août 2001, il en décède. Ses obsèques tenues pendant deux mois suivis de son enterrement dans son village natal à Zanzra.
En mémoire de ses services rendus à la nation et dans le souci de lui rendre un hommage, une rue dans la ville de Zuénoula porte son nom.
Puisse Dieu l'accueillir dans sa félicité céleste![1]
CURRICULUM VITAE
[edit]Nom Et Prénom : Semi-Bi Zan
Date Et Lieu De Naissance : En 1942 À Zanzra (Côte-D’Ivoire).
Date Et Lieu De Décès : Août 2001 à La Pisam(Polyclinique Internationale Sainte Anne-Marie).
Cursus Scolaire et Universitaire
Ecole Primaire Publique De Zanzra, Zuénoula Et Issia
Cours Normal De Dabou (1957-1960)
Ecole Normale De Dabou (1961-1963)
Université D’Abidjan (1964-1966)
Université De Toulouse (1967-1969)
Université Paris VII (1970-1973)
Diplomes Universitaires Obtenus
BACCALAUREAT, SERIE SCIENCES EXPERIMENTALES, 1963.
LICENCE D’HISTOIRE, 1967.
MAITRISE D’HISTOIRE, 1968, MENTION TRES BIEN.
DOCTORAT D’HISTOIRE (3E CYCLE), MENTION TRES BIEN.
DOCTORAT D’ETAT ES-LETTRES ET SCIENCES HUMAINES, 1981 MENTION TRES HONORABLE.
Activités Professionnelles, Fonctions et Grades
-ASSISTANT A L’UNIVERSITE D’ABIDJAN (1973-1976)
-DIRECTEUR DU DEPARTEMENT D’HISTOIRE DE LA FACULTE DES LETTRES (1976-1977).
-MAÎTRE-ASSISTANT (1976-1983).
-MAÎTRE DE CONFERENCES (1983-1988).
-PROFESSEUR TITULAIRE (DEPUIS 1988).
-MEMBRE DU CONSEIL DE L’UNIVERSITE (DEPUIS 1983).
-MEMBRE DE L’INSTITUT D’HISTOIRE D’ART ET D’ARCHEOLOGIE AFRICAINE (IHAAA) (DEPUIS JUIN 1988).
-MEMBRE DE LA SECTION 4 (SCIENCES HUMAINES, ECONOMIQUES ET JURIDIQUES) DU COMITE SCIENTIFIQUE NATIONAL.
-RECTEUR DE L’UNIVERSITE NATIONALE DE COTE-D’IVOIRE DU 02 SEPTEMBRE 1992 AU 29 MAI 1996.
-NOMBREUSES MISSIONS D’ENSEIGNEMENTS ET DE RECHERCHES EFFECTUEES EN FRANCE, EN ALGERIE, A MADAGASCAR, EN REPUBLIQUE CENTRAFICAINE ET AU CONGO.
-PARTICIPATION A UNE DIZAINE DE COLLOQUES INTERNATIONAUX TENUS EN AFRIQUE ET EN FRANCE.
-MEMBRE DU CCG (COMITE CONSULTATIVE GENERAL OU CONFERENCE ANNUELLE DES RECTEURS), DU CAMES (CONSEIL AFRICAIN ET MALGACHE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR) QUI S’EST REUNI A ABIDJAN (1993), BANGUI-CENTRAFRIQUE(1994) ET A LIBREVILLE-GABON EN 1995. VOYAGE EN AFRIQUE DU SUD EN JUIN 1995.
Publication
(1) La Politique Coloniale Des Travaux Publiques En Cote-d’Ivoire De 1900 A 1940. THESE 3e CYCLE ANNALES DE L’UNIVERSITE D’ABIDJAN, SERIE HISTOIRE, DECEMBRE 1975, 359 pages.
(2) Equipement Public Et Changement Socio-Economiques En Cote-D’ivoire, 1930-1957, THESE POUR LE DOCTORAT D’ETAT, ES-LETTRES ET SCIENCES HUMAINES, 1981, 1019 pages.
(3) “La reception des principes de Brazzaville par les populations africaines en A.O.F.” dans l’ouvrage collectif intitule Brazzaville, JANVIER-FEVRIER 1944. Aux sources de la decolonization. 1988, 384 pages.
(4) En Collaboration Avec Les Collègues Jean Noel Loucou Et M’bra Ekanza, Un Ouvrage Monumental Intitule Memorial De La Cote-D’ivoire (1988, 4 TOMES).
(5) Le Pdci D’hier A Demain, Genese, Épopée Et Perspectives, 1993, 48 pages.
(6) Ouezzin Coulibaly, Le Lion Du Rda, Avril 1995, 249 pages.
(7) Une Trentaine D’articles De Haut Niveau, D’intérêt Varié, Furent Publiés Depuis 1972 Dans Les Revues Suivantes :
AFRIQUE LITTERAIRE ET ARTISTIQUES, REVUE FRANÇAISES D’ÉTUDES POLITIQUES AFRICAINES, ANNALES DE L’UNIVERSITÉ D’ABIDJAN, LE MOIS EN AFRIQUE, ÉTUDES POLITIQUES ECONOMIQUES ET SOCIOLOGIQUES, GODO-GODO(revue semestrielle de l’institut d’histoire, d’art et d’archéologie africains-IHAAA), CAHIERS D’ETUDES AFRICAINES.
(8) Communications Faites Au Cours D’une Dizaines De Colloques Internationaux Tenus En Afrique Et En France Depuis 1978.
Activités et fonctions politiques
– Député À L’assemblée Nationale (Circonscription De Zuénoula) De 1980 À 1985, Et Novembre 1990 À Décembre 1995.
– Commandeur De L’ordre National Depuis Le 14 Mai 1996 jusqu’à son décès.
– Délégué Départemental Du Pdci-Rda De Zuénoula Après Le 10e Congrès (Octobre 1996).
– Conseiller Économique Et Social (De Janvier 1998 À Décembre 1999).
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