User:Le Petit Chat/Kisangani
Battle of Kisangani | |||||||
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Part of the First Congo War | |||||||
Localisation of Kisangani | |||||||
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Belligerents | |||||||
Zaire Interahamwe UNITA |
AFDL Rwanda Angola Uganda (limited involment) | ||||||
Commanders and leaders | |||||||
Mahele Lieko Bokungu |
James Kabarebe Laurent-Désiré Kabila Joseph Kabila | ||||||
Units involved | |||||||
31th Parachute Brigade 41th Brigade Civil guard of Zaïre and Service d'Actions et de Renseignements Militaires 48th Independent Battalion Special Presidential Division Serbian mercenaries Interahamwe and former Forces Armées Rwandaises UNITA |
AFDL Rwandan Patriotic Army Katangese Tigers: Angola 24th Regiment some officers | ||||||
Strength | |||||||
4,000+ 6,000+ |
6,000 500 |
The battle of Kisangani was a battle of the First Congo War that took place in March 1997 near and in the city of Kisangani, Zaire (now Democratic Republic of the Congo). The rebels of the Alliance of Democratic Forces for the Liberation of Congo (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo, AFDL) of Laurent-Désiré Kabila and their Rwandan allies took the city from the Zairian forces loyal to President Mobutu Sese Seko.
The Zairian Armed Forces (Forces Armées Zaïroises, FAZ) proved to be inneffective, althought reinforced by aircrafts, Serbian mercenaries and Rwandan Hutu militiamen. After some small-scale Zairian offensives in January, the rebels, commanded by James Kabarebe, reached the vicinity of the city. From 1 to 10 March, the advance of the AFDL was stopped and both sides suffered losses. On 14 March, the general assault of the rebels forced the pro-Mobutu staff and their soldiers to flee. The later plundered the region as they fall back. Hundreds of Rwandan Hutu refugees were murdered in the following weeks.
This battle was a turning point of the war, which ended with the final defeat of Mobutu and the seizure of the power by Kabila after the fall of Kinshasa, capital of Zaire, in May 1997.
Situation
[edit]Kisangani, in Eastern of Zaire, was the third city of the country by number of residents. Since October 1996 and the fall of Bukavu, the rebels, at first Banyamulenge reinforced by the Rwandan Patriotic Army, had advanced from the African Great Lakes region. Kisangani was the barrier into western Zaire and Kinshasa.[1] After they took control of the eastern Zairian economy, the Rwandans aimed at purchasing the Hutu that perpetrated the Rwandan genocide of Tutsi and then fled to Zaire.[2] On the other side, the FAZ planned, from November 1996, to counter-attack from Kisangani and Kindu (south of Kisangani) and to recover the entire country.[3]
Forces zaïroises
[edit]In early 1997, Kisangani was the headquarter of the FAZ commanded by general général Mahele as they fought the rebels[1]. The FAZ units holding the city are the remaining soldiers of the 31e Parachute Brigade (around 2,000 men),[4] two battalions from the 41e Brigade, units from the Civil Guard under supervision of the military intelligence force Service d'Action et de Renseignement Militaire,[3] and the 48e Independant Battalion of general Numbi Kamele.[5]
The Zairians had received reinforcement from 6,000 Rwandan Hutus, Interahamwe or former soldiers of the Rwandan Armed Forces (Forces Armées Rwandaises, FAR), who had fled to Zaïre after the Rwandan genocide, and by Angolans of the UNITA.[6] At Wania Rukula, 64 km to Kisangani, soldiers from the Special Presidential Division (Division Spéciale Présidentielle, DSP), distribued weapons to one thousand newcoming Rwandan refugees.[7]
Bosnian Serb mercenaires, led by Colonel Dominic Yugo had been hired to boost the FAZ[8]. The so-called White Legion, had an infantry company[1] and an aviation unit with three Mil Mi-24 helicopters and three J-21 Jastreb attack jets.[9]
Toutefois, les Zaïrois sont démoralisés et seuls les combattants des ex-FAR sont prêts à se battre[10]. Les mercenaires serbes, après avoir perdu trois des leurs lors d'une reconnaissance ont perdu beaucoup de leur motivation[11] et se font surtout remarquer par leurs exactions contre les civils[12][13]. De même, la défense repose sur le minage du terrain, ce qui rend la défense peu adaptable face aux manœuvres des Rwando-Congolais[14].
Rebelles
[edit]Les forces de Kabila, dirigées par le général rwandais James Kabarebe, forment un ensemble d'environ 6,000 hommmes[15].
Les rebelles de l'AFDL sont soutenus par les militaires de l'APR[16]. La présence d'officiers de l'Uganda People's Defence Force (UPDF)[17] est moins sûre[18]. Commandés par Stany Kalala et Gaston Munyangu, environ 500 Tigres katangais[19] incorporés au 24e régiment de l'armée angolaise[1] rejoignent également les troupes rebelles[20], apportant aux forces de l'AFDL/APR leur artillerie lourde[21], leurs orgues de Staline et leurs blindés[22]. Les rebelles recrutent également un grand nombre de combattants locaux, dont de nombreux enfants-soldats, les kadogos[20].
Siège de la ville
[edit]Face à l'avancée des troupes de Kabila dans l'est du Zaïre, les FAZ lancent début 1997 deux contre-attaques depuis Kisangani vers Bafwasende et vers Walikale, avec des forces de l'ordre du bataillon. Elles sont repoussées entre le 20 et le 25[1].
Le 1, les forces combinées de l'AFDL et de l'Armée patriotique rwandaise (APR) prennent Kindu, à 100 km à l'est de Kisangani[23]. La ville est encerclée pendant plusieurs semaines, la ligne de front formant un arc de cercle autour de la ville[24]. Du côté des FAZ, les miliciens rwandais hutus sont les seuls à vraiment combattre et près de 500 d'entre eux perdent la vie dans les combats qui précèdent l'assaut final[25]. Les rebelles ne parviennent pas à franchir le fleuve Congo, bloqués par les tirs efficaces des mercenaires. Selon une interview de James Karabe parue après sa rupture avec Kabila, le chef de l'AFDL aurait proposé que les rebelles se cachent en haut des arbres pour effrayer les mercenaires. Une autre légende sur les combats serait que les Tigres katangais auraient cherché à traverser la rivière protégés par un rituel magique et auraient subi de très lourdes pertes[12].
Le 10, le 48e bataillon tend une embuscade réussie aux forces de l'AFDL/APR sur la route de Bafwasende[5]. Les mercenaires lancent un assaut frontal qui fait reculer de 5 km les rebelles[26].
Bien que la prise de la ville par les rebelles soit attendue, le 12 le premier ministre Léon Kengo dément toujours les informations selon lesquelles la ville est proche de la chute[27].
Assaut et prise de la ville
[edit]Le 13, les troupes des FAZ/ex-FAR en position à Babagulu, 48 km à l'est de la ville, sont défaites après avoir été encerclées par les rebelles guidés par la population[1][28].
Le 14 en fin d'après-midi, les rebelles lancent leur attaque finale, précédés par les blindés angolais des Katangais[29]. La 31e brigade reflue en déroute vers l’aéroport de la ville[25]. Les mercenaires serbes ouvrent le feu sur les soldats zaïrois qui cherchent à s'enfuir dans les avions et hélicoptères stationnés à l'aéroport[30]. Les soldats de la 31e brigade auraient, selon certaines déclarations officielles zaïroises, changé de camp[31], ce qui est démenti par les rebelles[32].
Les généraux zaïrois quittent la ville dès le 14 tandis que les soldats pillent la ville le 14 et le 15 au matin avant de s'enfuir[25]. Les mercenaires quittent le Zaïre après avoir quitté l’aéroport le 14[33]. Les rebelles attendent plusieurs heures avant d'investir la ville, laissant aux soldats le temps de s'enfuir. Des milliers de personnes, pris de panique, tentent de traverser le fleuve Congo[34] mais l'entrée des Rwandais est globalement saluée par les habitants[32][35].
Le 15 au matin, un Transall militaire français se pose sur l'ancien aéroport de la ville afin d'évacuer les expatriés toujours présents dans la ville[25]. Le 15 en milieu d'après-midi, Mobutu reconnait officiellement la chute de la ville. Selon Joseph Kabila, fils de Laurent Désiré Kabila et commandant sur le terrain, 260 soldats des FAZ se sont rendus face aux rebelles, tandis que seulement 2 combattants rebelles auraient été tués[36].
Kisangani, grande ville de l'Est, est la première ville de cette importance à tomber aux mains des forces rebelles. Sa prise sera bientôt suivie de celle de Lubumbashi, au Katanga, autorisant ainsi la poussée finale de l'AFDL vers Kinshasa elle-même, provoquant l'effondrement du régime mobutiste qui régnait sans partage sur le pays depuis plus de trente ans.
Massacres de réfugiés hutus
[edit]À Wani Rugula, au moins 470 Hutus sont tués par des combattants rebelles le 14 mars à 20h [37]. Fin mars et en avril, l'AFDL/APR demande aux réfugiés hutus autour de Kisangani de se regrouper dans plusieurs camps de réfugiés. Les deux camps de Kaese I et II regroupent 50,000 personnes tandis que 30,000 réfugiés rejoignent celui de Biaro[38]. L'accès est rendu très difficile pour les organisations humanitaires et, en avril, une centaine de personnes meurent chaque jour à cause des mauvaises conditions de vie[39]. Plusieurs centaines de réfugiés sont massacrés par la population locale et l'AFDL/APR au cours des mois qui suivent[40].
Notes et références
[edit]Bibliographie
[edit]- Turner, Thomas (2002). "The African Stakes of the Congo War". In John F. Clark (ed.). Angola's Role in the Congo War. Palgrave Macmillan. p. 75-92. doi:10.1057/9781403982445. ISBN 978-0-312-29550-9.
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