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User:Bertin M Manwa

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LA CHRONIQUE D'UNE GUERRE

https://www.facebook.com/solidaritepourle.peuplecongolais/posts/846225852134973


Les principales étapes de la guerre contre le régime du Maréchal Mobutu (octobre 1996 à mai 1997)

•22 août 1996 - Mobutu est opéré d'un cancer de la prostate dans un hôpital de Lausanne (Suisse).

•07 octobre 1996 - Le vice-gouverneur de la province du Sud Kivu ordonne aux quelques 300.000 "Banyamulenge" de quitter le pays dans la semaine sous peine d'être "pourchassés comme rebelles".

•18 octobre 1996 - Signature, à Lemera, du protocole d'accord créant l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre (AFDL). L'AFDL regroupe le Parti de la Révolution Populaire (PRP) de Laurent-Désiré Kabila, le Conseil National de Résistance pour la Démocratie (CNRD) du commandant André Kisase, l'Alliance Démocratique des Peuples (ADP) de Déogratias Bugera et le Mouvement Révolutionnaire du Zaïre (MRZ) de Masasu Nindaga.

•19 octobre 1996 - La ville d'Uvira tombe aux mains de la rébellion dite des Banyamulenge.

•22 octobre 1996 - Le gouvernement zaïrois, dirigé par Kengo wa Dondo, porte plainte à l'ONU contre le Rwanda et le Burundi, accusés de soutenir la rébellion.

•24 octobre 1996 - Appel de l'OUA et de l'ONU pour arrêter les combats et souhait de convocation d'une conférence internationale de la paix.

•25 octobre 1996 - Combats à Bukavu. réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la crise des Grands Lacs. Raymond Chrétien est chargé des contacts préliminaires pour l'organisation d'une conférence internationale.

•28 octobre 1996 - Des gouverneurs militaires sont nommés aux Nord et Sud-Kivu : le général Ngwala et le colonel Banga à Goma; le général Michel Elese et le colonel Monga à Bukavu. Les soldats des FAZ (Forces Armées Zaïroises) pillent Bukavu.

•29 octobre 1996 - Combats à Kamanyola. Charles Pasqua et Fernand Wibaux, adjoint de Jacques Foccart, rencontrent le Président Mobutu en convalescence à Lausanne (Suisse). Laurent Désiré Kabila se déclare favorable à une force neutre d'intervention , à l'exclusion de la France.

•30 octobre 1996 - Chute de Bukavu. Appel de Kabila aux soldats zaïrois pour rejoindre l'AFDL.

•31 octobre 1996 - Dans un meeting à Uvira, Laurent Désiré Kabila dévoile son objectif : renverser le régime Mobutu. Violents combats autour de Goma au Nord-Kivu. - Le HCR-PT zaïrois somme Kengo wa Dondo de rompre les relations diplomatiques avec le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda et réclame l'expulsion de tous les "immigrés rwandais" de l'armée, du service public et des entreprises d'Etat.

•1 novembre 1996 - Dans une conférence de presse à Kinshasa, le général Eluki Monga Aundu, chef d'Etat-major général des Forces Armées Zaïroises (FAZ) justifie les échecs de l'armée par le refus du gouvernement Kengo de lui donner les moyens nécessaires à la poursuite de la guerre (le général Eluki sera suspendu de ses fonctions quelques jours plus tard). Agitation à Kinshasa où le Premier Ministre Kengo (ayant des origines tutsi) est de plus en plus contesté.

•2 novembre 1996 - Mise à sac à Kinshasa des résidences des ambassadeurs du Rwanda et du Burundi.

•3 novembre 1996 - La ville de Goma passe sous le contrôle de l'Alliance, après de violents combats à l'arme lourde. Kabila propose un cessez- le feu de trois semaines pour évacuer les réfugiés rwandais. Refus des autorités zaïroises.

•4 novembre 1996 - Mobutu quitte Lausanne pour Cap Martin, en France, afin de poursuivre sa convalescence. Il reçoit l'envoyé spécial de l'ONU, Raymond Chrétien. Annonce officielle de la création d'une force multinationale d'intervention au Zaïre. Réunion à Stuttgart de techniciens militaires occidentaux sur les modalités de la mise sur pied de la force multinationale. - L'AFDL décrète un cessez-le-feu unilatéral de trois semaines afin de permettre le retour au Rwanda des réfugiés.

•5 novembre 1996 - Sommet régional à Nairobi sur la crise zaïroise. Message du Maréchal Mobutu aux Chefs d'Etat de la Zambie, de la Tanzanie, du Kenya et de l'Afrique du Sud.

•6 novembre 1996 -Suspension du contrat de fourniture d'armes par l'Afrique du Sud au Rwanda. Opposition du gouvernement de Kigali au déploiement de la force multinationale.

•7 novembre 1996 - Les ministres européens de la Coopération optent pour une intervention militaire au Zaïre.

•9 novembre 1996 - Le Conseil de sécurité demande que l'Onu prenne des contacts en vue de la constitution d'une "force multinationale pour aider les réfugiés rwandais".

•12 novembre 1996 - Washington émet des réserves quant au déploiement de cette force multinationale.

•14 novembre 1996 - Les insurgés congolais lancent une offensive contre le camp de Mugunga en vue de neutraliser les troupes de l'ancienne armée rwandaise et les "interhamwe" qui y tiennent les réfugiés en otage.

•15 novembre 1996 - Les troupes de l'AFDL prennent le contrôle du camp de Mugunga. -Le Conseil de sécurité de l'ONU autorise le déploiement d'une force multinationale dans l'est du Zaïre. Des milliers de réfugiés rwandais refluent vers la frontière et commencent à rentrer au Rwanda. D'autres, par contre, s'enfoncent à l'intérieur du Zaïre.

•21 novembre 1996 - Mobutu rencontre le leader de l'UDPS, Etienne Tshisekedi, à Nice. Ce dernier se déclare Premier Ministre du Zaïre.

•22 novembre 1996 - Réunion à Stuttgart des représentants d'une quarantaine de pays et d'ONG sur la forme militaire ou civile à donner à l'opération d'assistance. Le général canadien Maurice Baril est nommé commandant de la force multinationale.

•27 novembre 1996 - Tshisekedi rentre à Kinshasa où il est accueilli par se partisans. S'adressant à eux, il déclare que "la poignée de mains échangée à Nice scelle la réconciliation nationale. Dés que le Président Mobutu sera de retour au pays, les choses sérieuses commenceront".

•29 novembre 1996 -A Ottawa, le plan d'assistance est revu à la baisse, reposant sur une mission de reconnaissance militaire non armée en vue de localiser les réfugiés dans l'est du Zaïre. La ville d'Entebbe en Ouganda est choisie pour servir de quartier général.

•01 décembre 1996 - La ville de Beni est sous contrôle de l'AFDL.

•04 décembre 1996 - Nouvelle rencontre Mobutu - Chrétien à Cap Martin. Réunion à Brazzaville des chefs d'Etat de la région sur la situation dans l'est du Zaïre.

•06 décembre - Tournée du général Maurice Baril au Kivu pour examiner la possibilité d'intervention de la force multinationale.

•08 décembre 1996 - Après Beni, les troupes de l'Alliance s'emparent de Bunia.

•14 décembre - Le général Mahele est nommé Chef d'Etat-major général des FAZ.

•17 décembre 1996 - Nouveau sommet des Chefs d'Etat à Nairobi sur la crise zaïroise. Le sommet recommande la négociation avec la rébellion.

•18 décembre 1996 - Le Président Mobutu rentre à Kinshasa.

•20 décembre 1996 - Crise gouvernementale à Kinshasa. L'opinion publique souhaite le limogeage du Premier Ministre, Kengo wa Dondo.

•22 décembre 1996 - Mobutu exige de l'opposition la formation d'un gouvernement dans les 48 heures. Echec.

•24 décembre 1996 - Kengo est reconduit à la Primature. Le général Likulia prend le portefeuille de la Défense.

•25 décembre 1996 - Les troupes de l'AFDL contrôle la ville de Bunia. 1997


•02 janvier 1997 - Pillages à Isiro, à 550 km de Kisangani dans le Haut-Zaïre.

•03 janvier 1997 - Le mercenaire belge Christian Tavernier débarque à Kisangani avec 280 mercenaires français, belges et serbes.

•06 janvier 1997 - Rencontre Mobutu - Arap Moi à Gbadolite pour discuter des conclusions du sommet de Nairobi. Mobutu refuse toute négociation avec la rébellion.

•07 janvier 1997 Le gouvernement français dément toute présence de mercenaires français aux côtés de l'armée gouvernementale.

•11 janvier 1997 - Le couvre-feu est décrèté à Kisangani.

•16 janvier 1997 - Réunion des experts sur le Zaïre à Washington.

•20 janvier 1997 - Le gouvernement Kengo "élargi" et le nouveau Chef d'Etat major de l'armée zaïroise, le général Mahele, promettent une "contre-offensive foudroyante", grâce à l'aide logistique française et aux mercenaires.

•26 janvier 1997 - Prise de l'aéroport de Kalemie (nord est du Shaba) par la rébellion. •28 janvier 1997 - Devant le HCR-PT, le Premier ministre Kengo wa Dondo annonce le report des élections et du referendum constitutionnel. -Chute de la localité de Bulimba (Shaba).

•29 janvier 1997 - Le Koweit dément tout financement de la guerre dans l'est du Zaïre ainsi que le paiement de mercenaires européens. - L'Ouganda, quant à elle, dément toute participation de ses troupes aux côtés de l'AFDL.

•30 janvier 1997 - Le gouvernement de Kinshasa active sa plainte auprès des Natons Unies contre le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda, qu'il accuse de violation du territoire zaïrois. Le gouvernement rwandais dément.

•31 janvier 1997 - Watsa, centre minier d'extraction d'or, passe sous contrôle rebelle.

•03 février 1997 - La ville de Kalemie sur le lac Tanganyika est prise par les troupes de l'AFDL.

•04 février 1997 - Erik Derycke, ministre belge des Affaires étrangères, se rend à Washington pour s'entretenir avec les autorités américaines de la situation au Zaïre.

•05 février 1997 - Ultimatum de Kabila pour des négociations avant le 21 février.

•06 février 1997 - Démenti d'Israël sur la présence de mercenaires israéliens aux côtés des FAZ.

•07 février 1997 - Mobutu se rend chez Hassan II du Maroc. Echec de ses démarches pour une aide militaire. Mobutu rentre au Zaïre.

•10 février 1997 - Le Chef de l'Etat ougandais, Yoweri Museveni, est en "visite de travail" en France.

•11 février 1997 - Chute de la localité d'Isiro, défendue par des mercenaires. Le même jour, Amisi, camp de réfugiés rwandais, et la localité de Bafwasende tombent aux mains des forces rebelles.

•17 février 1997 - Les avions de l'armée zaïroise bombardent les villes de Bukavu (30 morts et plus de 30 blessés), Shabunda et Walikale.

•18 février 1997 - Le conseil de sécurité de l'ONU approuve le plan de paix en cinq points sur le Zaïre.

•19 février 1997 - Rencontre préliminaire en Afrique du Sud entre la délégation de l'AFDL et les autorités de Prétoria.

•21 février 1997 - Mobutu arrive à Nice.

•23 février 1997 - Mobutu Nzanda déclare à Paris que son père exclut toute possibilité de négociation avec les rebelles. - Le Président Nelson Mandela annonce une rencontre entre les belligérants pour le 19 mars. - La cité minière de Kalima tombe. Le général Mosala Makambo remplace le général Mulumba Ambote à l'Etat-major des forces terrestres.

•25 février 1997 - Kabila rencontre, en Afrique du Sud, le sous-secrétaire d'Etat américain George Moose ainsi que le délégué de l'ONU pour la région des Grands Lacs, Mohamed Shanoun.

•27 février 1997 - L'AFDL s'empare de Kindu, trois jours après la fuite à Kinshasa du gouverneur du Maniema, Omari Lea Sisi. - Le HCR dément un éventuel génocide de 500.000 réfugiés rwandais, rejettant l'accusation de Réginald Moreels, secrétaire d'Etat belge à la Coopération au développement.

•02 mars 1997 - Chute de Nyunzu et de Kabalo au Shaba. Prise du camp de réfugiés de Tingi-Tingi.

•03 mars 1997 - Kabila lance un ultimatum aux officiers des FAZ pour déposer les armes et rallier l'AFDL. - Le Pape Jean-Paul II lance un appel pour la paix dans la région des Grands Lacs.

•04 mars 1997 - Chute de Manono, chef-lieu du Nord-Shaba.

•05 mars 1997 - Le gouvernement zaïrois accepte le plan de paix de l'ONU. Le ministre français à l'Action humanitaire, Emmanueli, se rend à Kinshasa et à Kisangani.

•08 mars 1997 - Kabila accepte le plan de paix de l'ONU, mais refuse l'arrêt des combats.

•11 mars 1997 - Visite controversée du ministre belge, Réginald Moreels, à Kisangani.

•13 mars 1997 - Le Premier ministre Kengo annonce que "Kisangani ne tombera pas".

•14 mars 1997 - Les FAZ pillent le chef-lieu du Haut-Zaïre.

•15 mars 1997 - Kisangani tombe.

•17 mars 1997 - Le Département d'Etat américain se déclare troublé par les informations faisant état de l'aide et de l'assistance fournies aux rebelles par l'Ouganda, le Burundi, le Rwanda et l'Angola. Dénégation de ces pays.

•18 mars 1997 - Le parlement zaïrois vote l'éviction de Kengo qui s'est rendu au sommet de Nairobi. Le Président Mobutu est à nouveau hospitalisé à l'hôpital Grâce de Monaco. - Kabila annonce, depuis Goma, un cessez-le feu autour de Kisangani pour permettre le déploiement de l'aide humanitaire en faveur des réfugiés.

•21 mars 1997 - Washington annonce le déploiement des soldats américains à Brazzaville et à Libreville.

•22 mars 1997 - Kabila rejette le cessez-le feu proposé par l'envoyé de l'ONU, Mohamed Shanoun.

•23 mars 1997 - Le vice-président sud-africain, Thabo Mbeki, rencontre le maréchal Mobutu à Kinshasa. Ce dernier annonce une déclaration dans les 48 heures.

•24 mars 1997 - Sous la pression des Etats-Unis, de l'ONU et de l'OUA, Kabila renonce au projet de rencontre directe avec Mobutu, mais insiste pour que les négociations se tiennent hors du Zaïre. - Kengo remet sa démission au Président Mobutu.

•26 mars 1997 - Tenue à Lomé d'un sommet de l'OUA sur la crise zaïroise. - Mobutu souhaite la formation d'un Conseil d'union nationale, tandis que Kabila appelle à la mise sur pied d'un gouvernement de transition composé de personnes non compromises dans l'exercice du pouvoir avec Mobutu.

•27 mars 1997 - A Lomé, les Chefs d'Etat du Nigeria, du Togo et du Cameroun ainsi que le secrétaire général de l'ONU et les représentants des belligérants trouvent un accord de principe de concomittance négociations directes - cessez-le feu.

•28 mars 1997 - La localité de Kasenga, au Shaba, est prise par les forces de l'Alliance.

•29 mars 1997 - A Kinshasa, Nguz a Karl i Bond annonce la rupture de son parti UFERI aveci la mouvance présidentielle (FPC) et demande aux militants de son parti d'accueillir lesforces de l'Alliance.

•31 mars 1997 - Kamina passe sous le contrôle de l'AFDL.

•01 avril 1997 - Etienne Tshisekedi est désigné par l'USORAL au poste de Premier ministre.

•02 avril 1997 - Un décret du Président Mobutu nomme Tshisekedi Premier ministre.

•03 avril 1997 - Conférence de presse de Tshisekedi à Kinshasa : il annonce le rejet de l'Acte Constitutionnel de transition et le retour au shéma de la conférence nationale souveraine avec la suppression du HCR-PT, ainsi que la reconduction de son ancienne équipe gouvernementale, tout en offrant six postes ministériels à l'AFDL.

•04 avril 1997 - La cité minière de Luena (extraction de charbon) est prise par l'Alliance. Celle-ci rejette l'offre de Tshisekedi.

•05 avril 1997 - Prise de Mbuji-Mayi, centre diamantifère et chef-lieu du Kasaï oriental. - Arrivée en Afrique du Sud des délégations de Kinshasa avec Ngbanda Honoré et de l'AFDL conduite par Bizima Karaha.

•06 avril 1997 - Kipushi, cité d'extraction de cobalt, est prise par l'AFDL. Une partie des troupes de l'Alliance a transité par la Zambie.

•07 avril 1997 - L'AFDL prend Tenke Fungurume, centre d'exploitation du cuivre et du cobalt. Elle encercle Lubumbashi où la 21ème brigade parachutiste annonce son ralliement à Laurent-Désiré Kabila.

•09 avril 1997 - Sept jours après sa nomination, E. Tshisekedi est destitué et remplacé par le général Likulia Bolongo, vice-premier ministre et ministre de la défense dans le dernier cabinet Kengo. Proclamation de l'etat d'urgence et interdicton des réunions politiques. - Prise de Lubumbashi par l'Alliance. Lubumbashi est le siège de la Gécamines, société minière (cuivre, zinc, cobalt...) - Tension dans la région de Kisangani entre l'AFDL et le Haut commissariat aux réfugiés au sujet des réfugiés rwandais. - Fin des pourparlers d'Afrique du Sud sur un constat d'échec.

•10 avril 1997 - Ubundu et Likasi passent aux mains de l'Alliance. Ultimatum de trois jours de Kabila à Mobutu pour des négociations directes sur les conditions de passation du pouvoir. - A Washington, le porte-parole du Département d'Etat, Mike Mc Curry, qualifie le mobutisme de "créature de l'histoire". La veille, Mobutu et son régime ont été déclarés "choses du passé". - Paris déclare ne soutenir personne au Zaïre, si ce n'est le pays et ses habitants.

•11 avril 1997 - Depuis Bruxelles, le ministre belge Derycke déclare que l'ère Mobutu est finie. pression sur Mobutu pour démissionner. Reprise, en Afrique du Sud, des pourparlers entre belligérants.

•12 avril 1997 - Kananga, chef-lieu du Kasaï occidental, tombe sans combat. - A Kinshasa, Mobutu rejette l'ultimatum de Kabila. - En Suisse, le parti socialiste appelle au gel des avoirs de Mobutu. - Un hebdomadaire zimbabwéen, East African, annonce que Harare soutient l'Alliance depuis plusieurs mois et en uniformes.

•13 avril 1997 - Prise de Kolwezi et pillage à Tshikapa.

•14 avril 1997 - L'UDPS appelle à une opération "Ville morte" afin de pousser Mobutu à la démission. - Entrée triomphale de Kabila à Lubumbashi.

•15 avril 1997 - Kengo wa Dondo, en séjour médical en Suisse, est accusé d'avoir emporté plusieurs millions de dollars. -A Lubumbashi, manifestation de soutien à l'ancien gouverneur Kyungu, mis aux arrêts et remplacé par Gaétan Kakudji, neveu de Kabila. - L'AFDL signe un accord de coopération d'un milliard de dollars avec American Mineral Fields (AMF) pour relancer la production de cuivre et de cobalt, et pour construire une usine de raffinage du zinc.

•16 avril 1997 - Arrivée de Kabila en Afrique du Sud, accueilli comme un Chef d'Etat. But : solution négociée de la crise par une rencontre avec Mobutu. - Démenti de la Chine sur la présence de mercenaires chinois au Zaïre.

•17 avril 1997 - Bataille entre les militaires des FAZ et les civils du Comité de défense de la ville de Kikwit pour empêcher les pillages.

•18 avril 1997 - Revenu à Lubumbashi, Kabila annonce que l'initiative sud-africaine est d'organiser un transfert pacifique du pouvoir entre Mobutu et lui-même. A défaut d'accord, les forces de l'AFDL marcheront sur Kinshasa.

•20 avril 1997 - Prise de Mweka au Kasaï occidental.

•21 avril 1997 - Mobutu Nzanga, fils du Président, annonce que le Maréchal ne pourra pas se rendre en Afrique du Sud pour raisons de santé.

•22 avril 1997 - Luebo, Ilebo et Tshikapa (Kasaï occidental) ainsi que Boende (Equateur) tombent.

•28 avril 1997 - Libération de 46 libanais détenus par l'Alliance à Mbuji Mayi. - Bill Richardson, ambassadeur des USA à l'ONU et envoyé personnel de Bill Clinton, arrive à Kinshasa porteur d'un message à Mobutu et chargé de négocier une rencontre avec Kabila.

•29 avril 1997 - Prise de Kikwit. Mobutu rencontre l'émissaire américain qui annonce que le Président est prêt à rencontrer Kabila sur un navire de guerre sud-africain au large du Zaïre. - Le porte-parole du Département d'Etat déclare que Mobutu a fait son temps et qu'il doit regarder la réalité en face. L'Afrique du Sud confirme l'accord des belligérants pour une rencontre sur le navire Utenica.

•30 avril 1997 - L'AFDL avance sur Kinshasa. Les diplomates cherchent à organiser la rencontre Mobutu-Kabila, alors que Nzanga annonce que son père a récusé l'entrevue. - Bill Richardson qui a rencontré Kabila la veille à Lubumbashi revient à Kinshasa pour des pourparlers complémentaires avec Mobutu.

•01 mai 1997 - Les pourparlers Mobutu-Kabila sont fixés au 3 mai. Le rapatriement des réfugiés rwandais se poursuit. Londres conseille à ses ressortissants de quitter le Zaïre.

•02 mai 1997 - Mobutu arrive à Pointe-Noire. Kabila quitte Lubumbashi pour Luanda. Lisala, ville natale de Mobutu (Equateur) est prise par l'AFDL dont les troupes avancent vers Kenge (Bandundu).

•03 mai 1997 - Rencontre Mobutu-Kabila sur le navire sud-africain, Utenica.

•04 mai 1997 - Violents combats à Kenge. Plusieurs centaines de morts notamment des civils. - On annonce une nouvelle rencontre Mobutu-Kabila pour le 19 mai.

•16 mai 1997 - Mobutu quitte Kinshasa pour Gbadolite.

•17 mai 1997 - Les troupes de l'AFDL entrent à Kinshasa. - Assassinat du général Mahele au camp Tshatshi, par des membres de la DSP, Division Spéciale Présidentielle. - Mobutu quitte précipitamment Gbado-Lite pour Lomé avec toute sa famille.

•29 mai 1997 - Kabila, autoproclamé Chef de l'Etat, prête serment à la Nation dans le stade des Martyrs à Kinshasa

C’est ca l’histoire de la RDC a suivre maintenant avec celle de Laurent Desira Kabila a Joseph Kabila. Et qui sait de Joseph a……


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[1] Monvu General Hospital is the main Hospital in the Lake Kivu. It is located in Groupement Mpene, Localite Bulundi, Idjwi-Sud. Sourounded by the Bisengimana plantation. This Hospital housed and served thousands of Hutu refugee escapes of the 1994 Rwandan genocide; these terrorised the nurses,doctors and burning equipments and assets of the hospital before they left. In the arrival of the AFDL (Alliance des Forces Democratique pour la Liberation led by Mzee Kabila and Rwanda-FPR)the Hospital was again a scene housing and ration food contribution to these troupes. Monvu Hospital was a field of scenes of the wars in the DRC; will the current government try to heal this through visits?

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«True history about traditional states in DR Congo (formerly Kongo)

Now DR Congo(Kinshasa)»♥♥♥♥♥

From 1796 Rwandan refugees helped to establish kingdoms in Congo in favour of their settlement, kingship alternates between Havu and Shi. Kings (title Miami) 1796 - 1850 Natte Rugamba I c.1850 - 18.. Keego 18.. - .... Mihigo Ndogosa 1918 - 1920 .... [unknown] 1920 - 1962 Daniel Ndeze II (1st time) (d. 1980)

                            (chief until 1929)  

1962 - 1967 Ntare Rugamba II(1st time) 1967 - 1980 Daniel Ndeze II(2nd time) (s.a.) 1980 - 1994 Ntare Rugamba II(2nd time) 1994 - ....

Baseball dynasty from Keego

1796 1815/25 settled in Idjwi Island from Kalehe.

Kings (title Miami) 1796 - 18.. Mwendanga 18.. - 1896 Kebego 1896 - 1928 Mihigo I Ndogosa (d. 1928) 1928 - 1933 Ntambuka (1st time) Rambo residence (d. 1998) 1933 - 1943 .... [unknown] 1943 Ntambuka (2nd time) Buhoro resience 1943 - 1960 Muhamiriza (acting) Bulundi residence 1960 - 1998 Ntambuka (3rd time) 1998 - Roger Ntambuka Mihigo II to date 2014 (in exile) Rambo residence

Kabare

c.1380 Shi kingdom of Kabare founded. 1859 - 1899 Capital at Ku-Buntubuzindu. 1899 Capital moved to Kabare.

Kings (title Miami Nabushi Kabare) .... - .... Nabushi I Kabare Ngabwe [1st ruler] .... - .... Nabushi II Kakome .... - .... Nabushi III Souau I .... - .... Nabushi IV Chilembebwa I c.1657 - .... Nabushi V Nshuliludjo .... - .... Nabushi VI Souau II .... - .... Nabushi VII Namuhoye .... - .... Nabushi VIII Kabare-Kaganda .... - .... Nabushi IX Lushuli-Ludjo .... - .... Nabushi X Kamome .... - .... Nabushi XI Chifunda-Ngombe .... - .... Nabushi XII Chilembebwa II .... - .... Nabushi XIII Badahakana .... - .... Nabushi XIV Ngabwe I .... - .... Nabushi XV Kamahaha .... - .... Nabushi XVI Ngabwe II .... - .... Nabushi XVII Lukubi .... - .... Nabushi XVIII Mushimbi .... - 1760 Nabushi XIX Mwerwe (d. 1760) 1760 - 1799 Nabushi XX Birhenjira 1799 - c.1809 Nabushi XXI Buhongera c.1809 - 1859 Nabushi XXII Makombe (d. 1859) 1859 - 1889 Nabushi XXIII Byaterana 1889 - 1919 Nabushi XXIV Rutaganda (d. 1919) 1889 - 1892 Mugenyi (f) -Regent 1919 - 1936 Nabushi XXV Alexander Rugema 1936 - 1979 Nabushi XXVI Albert Kabare (d. 1979)

                            Ntayitunda I  

1979 Nabushi XXVII Alexandre Kabare (d. 1979)

                            Rugemaninzi I

1979 - 1990 Benedicte Mwa Muhigirwa -Regent

                            (1st time) 

1981 - 1986 Nabushi XXVIII Mamimami (disputed) 1986 - 1990 Nabushi XXIX Albert Kabare

                            Ntayitundi II (disputed)

1990 - Feb 1998 Nabushi XXX Désiré Kabare

                            Rugemaninzi II (1st time)

Feb 1998 - 1999 Benedicte Mwa Muhigirwa

                            (2nd time)(administrator) 

1999 - Nabushi XXX Désiré Kabare

                            Rugemaninzi II (2nd time)

Katanga c.1700 Gareganze state, also called Katanga, founded. 1880 Ruler adopts the style mwami (king). 1900 State extinguished by Belgian colonial authorities, but royalty

                            continues. 

Rulers .... - .... Kawumbu Sahapepala .... - 1856 Panda = Sanga 1856 - 1880 Ngelengwa "Msiri" (b. c.1815 - d. 1891) Kings (title Miami) 1880 - 20 Dec 1891 Ngelengwa "Msiri" Shitambi Mwenda I(s.a.) 20 Dec 1891 - 17 Jul 1910 Kalasa Mukanda-Bantu Mwenda II (b. c.1843 - d. 1910) 1910 - 7 Apr 1940 Kitanika Mabumba Mushalila (b. c.1860 - d. 1940)

                            Mwenda III 

Apr 1940 - 24 Apr 1956 Munongo Musamfya Ntanga Mwenda IV (b. c.1875 - d. 1956)

8 Jul 1956 -  6 Aug 1976  Antonie Munongo Luhinda Shalo      (b. 1905 - d. 1976)
                            Mwenda V

12 Sep 1976 - 28 May 1992 Godefroid Munongo Shyombeka wa (b. 1925 - d. 1992)

                            Shalo Mwenda VI  
1 Aug 1992 - 15 Oct 1997  Christian Munongo Msiri Mwemera    (b. 1955 - d. 1997) 
                            Mwenda VII 
4 Jul 1998 -              Mwenda-Bantu Godefroid Munongo, Jr. 
                            Mwenda VIII 

Kuba kingdom Note: The polity has of course no official name. The names are given in the currently accepted transcription (without the diacritics and without the distinction between open and closed e and o), together with, in [ ], a common traditional transcription. c.550 Legendary date of foundation of the kingdom. 1600 Kingdom consolidated by Shyaam aMbul aNgoong

                            [Shamba Bolongongo]. 

Kings (title Nyim [Nyimi]) 1776 - 1810 Kot aMbul [Kata Mbula] 1810 - 1840 Miko miMbul [Mikope Mbula] 1840 - 1885 Mbop aMabiinc maMbul [Bope Mobinji] 1885 - 1890 Miko aMabiinc maMbul

                            [Mikope Mobinji] 

1890 - 1896 Kot aMbweeky aMileng [Koto Mboke] 1896 - 1900 Misha aPelyeeng [Mishanga Pelenge] 1900 Miko aPelyeeng [Mikope Pelenge] 1900 Mbop Pelyeeng II [Bope Pelenge] 1900 .... [Mingashanga Bake] 1900 Kot aKyeen [Kwete Kena] 1900 - 1901 Mbop aKyeen [Bope Kena] 1901 - 1902 Miko miKyeen [Mikope Kena] 1902 - 1916 Kot aPe [Kwete Peshanga Kena] 1916 - 1919 Mbop aMabiinc maMbweeky

                            [Bope Mobinji Boke] 

1919 - 1939 Kot aMabiinc maKyeen

                            [Kwete Mobinji Kena] 

1939 - Sep 1969 Mbop aMabiinc maKyeen

                            [Bope Mobinji Kena] 

Sep 1969 - Kot aMbweeky aShyaang [Kwete Mboke]

Luba kingdom(s) 1585 Luba kingdom/empire founded. 1889 Ruling lineage split into two ruling lineages: Kasongo-Luba

                            and Kabongo-Luba. 

Kings or Emperors (title muLopwe) .... - .... Kalala Ilunga (Mwine Munza) .... - .... Ilunga Mwila .... - .... Kasonga Mwine Kibanza .... - .... Kasonga Bunswe .... - .... Kasonga Kabundulu .... - .... Ngoye Sanza .... - .... Kumwinibe Mputu .... - .... Ndaye Mwine Nkombe .... - .... Kadilo (Kaplio) .... - .... Kekenya 1781 - 1809 Ilunga Nsungu (d. 1809) c.1800 Kasongo Kukaya (in rebellion) 1809 - 1837 Kumwimba Ngombe 1837 Ndaye Muzinga (usurper) 1837 - 1864 Ilunga Kabale 1864 - 1865 Maloba Konkola 1865 - 1869 Kitamba (d. 1869) 1869 - 1886 Kasongo Kalombo (d. 1886) 1886 - 1889 Nday Mande (d. 1889) - Lineage 1 Kasongo-Luba - 1889 - Oct 1917 Kasongo Ngembo (b. 18.. - d. 1931) 1917 - 1935 Umpafu Ilunga Kumwimba (d. 1948) 1935 - 1957 Ilunga Kisuku (d. 1957) 1957 - 1963 Ndaye Emanuel 1963 - Kisula Ngoye - Lineage 2 Kabongo-Luba - 1889 - 1948 Kabongo Kumwimba Tshimbu (d. 1948) 1948 - 25 Oct 1960 Kabongo Kalowa Boniface (b. 1905/10 - d. 1960)

                           (= Ilunga Balowa Boniface,  
                            = Dibwe Kalowa Boniface) 

Oct 1960 - c.1980 Kabongo Makassa Dibwe Jacques (d. c.1980) c.1980 - Kumwimba Kabongo Kanshimbu

Ruund [Luunda] Note: The same convention about transcription of names as under Kuba applies to this record. c.1500 Ruund [Luunda] state founded. 1690 The ruler adopts the style Mwaant Yaav [Mwaanta Yaava]. Rulers (title Mwaant Yaav [Mwaanta Yaava]) c.1687 - c.1719 Mbal I Yaav c.1719 - c.1720 Mukas Munying Kabalond c.1720 - c.1748 Muteb I Kat Kateng c.1748 - c.1766 Mukas Waranankong c.1766 - 1775 Naweej I Mufa Muchimbunj 1775 - 1800 Cikomb Yaav Italesh [Cikombe Yaava] 1800 - 1852 Naweej II a Ditend [Naweeji Yaava

                            Ditende "Diuta"] 

1852 - 1857 Mulaj a Namwan [Mulaji aMbala] 1857 Cakasekene Naweej 1857 - 1873 Muteb II a Cikomb

                            [Muteba yaCikombe] 

1873 - 1874 Mbal II a Kamong Isot [Mbala] (d. 1874) 1874 - 1883 Mbumb I Muteb a Kat [Mbumba Muteba] 1883 - 1884 Cimbindu a Kasang

                            [Cimbindu Ditende] 

1884 - 1885 Kangapu Naweej [Kangapu Naweeji] (d. 1885) 1885 - 1886 Mudib [Kibamba Mudiba] (d. 1886) 1886 - 1887 Mutand Mukaz [Mutanda Mukanza] (d. 1887) 1887 Mbal III a Kalong [Mbala Cilombe] 1887 - 1907 Mushid I a Nambing [Mushidi] (d. 1907) 1907 - 1920 Muteb I a Kasang [Muteba]

                            (in rebellion from 1898) 

1920 - 1951 Kaumbw Diur [Kaumba] 1951 - Jun 1963 Yaav a Naweej III [Yaava Naweeji] 1963 - 1965 Mushid II "Lumanga" Kawel a Kamin

                            [Mushidi] 

Dec 1965 - 27 Nov 1973 Muteb II Mushid [Muteba Mushidi] 27 Nov 1973 - 1984 Mbumb II Muteb [Mbumba Muteba] (d. 1984) 1984 - 27 Jan 2005 Kawel II (b. 1932? - d. 2005) 28 Jan 2005 - Mushid III (b. 1945)

Kasongo Luunda (Yaka) c.1700 Kasongo Luunda state founded. Rulers (title Kyambvu) .... - 1859 Muteeba Kadi (= Muteeba Nzuzi or Mbaala) 1859 - 1886 Naweesi 1886 - 1894 Tsiimba Mukuumbi 1894 - 1902 Lukookisa 1902 - 1904 Muloombo 1904 - 1915 Mwaana Koko (Kodi Pwaanga) (1st time) 1915 - 1922 Mulumbi Mbisi 1922 - 1925 Kabeya 1925 - 1929 Bivula (= Bangi) 1929 - 1939 Mwaana Koko (Kodi Pwaanga) (2nd time) 1939 - 1941 Kambaamba 1941 - 1945 Mukulu Désiré 1945 - 19.. Paandzu Pfumukulu 1974 - 1996 .... 1996 - ....

Mangbetu Note: From c.1873 there are many branches of the dynasty; this record only concerns the main lineage. c.1750 Mangbetu kingship established. Nov 1881 - 1883 Egyptian occupation. Rulers (title mkinyi kpokpo) .... - .... Orua Ero .... - .... Mebula .... - 1815 Manzika 1815 - 1859 Nabiembali 1859 - 1867 Tuba 1867 - 1873 Mbunza 1873 - 1879 Nesogo 1873 - 27 Dec 1895 Niangara

                            (establishes a separate polity) 

1879 - 1881 Mambanga (1st time) Nov 1881 - 1883 Mbittima (under Egyptian occupation) 1883 Mambanga (2nd time)

                            (goes on to establish another branch) 

1883 - .... Koi Mbunza Masisi Kings (title Miami) 1940 - 1944 Joseph Bideri 1944 - 1956 Wilfrid Bucyanayandi c.1956 - c.1959 Andre Kalinda I 1959 - Albert Kalinda II Ngweshe Kings (title Miami Ngweshe) .... - .... Ngweshe I (= Ngweshe-Bagweshe) .... - .... Ngweshe II Muhive .... - .... Ngweshe III Kwibuka I .... - .... Ngweshe IV Kaserere .... - .... Ngweshe V Weza (= Birhenjira I) .... - c.1850 Ngweshe VI Bichinga (= Rugenge I) (d. c.1850) c.1850 - c.1860 Ngweshe VII Chirimwentale c.1860 - 1863 Ngweshe VIII Kwibuka II (d. 1863) 1863 - 1889 Ngweshe IX Rugenge II (d. 1889) 1889 - c.1890 Ngweshe X Lushamba c.1890 - c.1892 Ngweshe XI Lirangwe (d. 1892) c.1892 - 1913? Ngweshe XII Ruhongeka (d. 1913) 1913 - 1938 Ngweshe XIII Mafundwe (d. 1938) 1938 - 1943 Ngweshe XIV Muhigirwa (d. 1943) 1944 - 1953 Birhenjira II Bernadin Muhigirwa (d. 1953) 1953 - 1966 Ngweshe XV Pierre Jean-Marie J.

                            Ndatabaye Muhigirwa Weza III 
                            (1st time)                       (b. 1937/40)

1953 - c.1958 Marie-Astride Naweza (f) -Regent (b. 1921 - d. 1993) 1966 - 1971 Abraham Lwanwa -Regent 1971 - Ngweshe XV Pierre Jean-Marie J. (s.a.)

                            Ndatabaye Muhigirwa Weza III 
                            (2nd time)
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[Wisdom of DR Congo Vs Rwanda polemic] Revised 31/08/2014 @12h45

Without going into historical considerations something can be proven. The Democratic Republic of Congo is more or less full 18 located tribes across its borders with its nine neighbours. Members of these cross-border tribes change at will their nationalities as they are on one side or other of the Congolese border where they have parents from both sides. This means that wherever this person is found irrespective of the country of origin; he/she feels safe and comfortable to live and enjoy. Here under are examples to depict. A Bas Congo Mukongo does not experience many difficulties into Angolan or Congolese from Brazzaville. A Mululu or Lugbara of Uganda is easily confused with that of the Congo DR. The Munande of North Kivu is not an outsider in Ugandan territory among the Bakonzo. The Bahema of Congo and Uganda Toro cohabit without problem. It is the same with the Narayan; Narayanan or Yakoma in the DRC with those of the Central African Republic. A Bemba and Lamba from Zambia or Karunda, Luvale from both Zambia and Angola enjoys dignity and safety in both countries. The examples are legion. May be poverty, lack of employment, poor redistribution of the national income, difficult access to health care and education, the wages of misery, the disrepair of the economic fabric and lines of communication in the DRC explanatory consequences of the presence of Rwanda on Congolese soil? There are surely a large part of the Congolese themselves and their political leaders. This scenario makes it difficult if no one can depict the exact reasons of this presence of a government in another “legitimate government” according to the UN Charter. In this world become a global village, should rather preach the peaceful coexistence of peoples. I am originally from Kivu, accurately and Congolese, we too suffered from this political amateurism. Urge all Great Lakes Region countries to understand the neighbourhood need as witnessed in the European and Asian countries. Having a bloc of united countries is a great achievement than having a bloc of ferocious countries in the region as a waste.--196.214.153.246 (talk) 10:46, 31 August 2014 (UTC)§

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§== VILLAGE BULUNDI ==§ Bulundi is one of the populated and developing villages in the DR Congo housing the Monvu General Hospital in Idjwi Island map. The Administration (ruling system in the localite de Bulundi - Idjwi Sud since 1817. The major role of the Administrator is the representation of the community and to solve minor issues of the community in the Ubuntu practices; therefore,the Administrator is seconded by a secretary to handle these matters together with other wise men of the community. Here are the first personalities of the area Bulundi: Shampene elder of Kamuzinzi Ruru & Bandi. These brothers owned a big land in Bulundi. Bandi gave birth to 3 daughters Beatrice Cibanvunya Namasale, Ndamuso Mwajuma and Balibikire Tasila (commonly called all the trinity of Bandi or M’Bandis). These ladies inherited there father Bandi by giving birth each to 3 girls as well with many boys among them Bertin Muhigirwa Manwa who was then called "Baba" meaning in Havu tribe the parent/father of the family. After the death of Muhamiriza, the reign started dissolving. The power shifted to elections and nomination per merits in the area. Therefore: 1. Muhamiriza Nyundo Mihigo son of Mihigo 1, the King of Idjwi Sud then 2. Gilbert Mudahunga (assigned) son de Muhamiriza then 3. Bagambiki Mudahunga (assigned) son de Muhamiriza then 4. Murefu Kasigwa (elected) son to Kasigwa then 5. Birusha Mudahinga (elected) son de Ignacio Mudahinga to date This form of administration is still under way and Birusha is the current Chief (Administrator). With these administrators, Bulundi area survived a series of gangsters and violation of rights. The land is still poorly distributed but they are trying to input a systematic measure for this issue.

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LE JOURNAL ECRIT DE KIVU1 CE LUNDI 15 JUIN 2015

https://www.facebook.com/mapalvav/posts/10207685303837490:2

1) Encore des tueries a Beni territoire.11 personnes dont un policier ont trouvé la mort samedi lors d’une incursion et embuscade des ADF dans les localités de TUNGUDU et MAIMOYA situées a une trentaine de kilomètres au Nord de Beni-ville. Des corps des victimes ont été rendus a leurs familles respectives hier dimanche pour des obsèques. 2) La Tantalite du Coltan de la région de Mangurejipa dans le territoire de Lubero serait concentrée jusque 70 pour cent. Ce Coltan négocié a 35 dollars le kilo rivalise le Wolframite des centres d’extraction de MAMBILI, MOYENNE et BANDULU près de Magurejipa même. Le président de la Fédération des Entreprises du Congo de Mangurejipa dit travailler avec les négociants des minerais depuis 1990.Il les invite a se constituer en coopérative afin de présenter des minerais compétitifs dans des centres de négoces de Butembo. 3) A Nyamilima la sensibilisation pour la cohabitation pacifique entre Hutu et Nande porte des fruits. Depuis deux semaines les cultivateurs ont repris avec leurs activités dans la région de KAHUNGIRA ou les tueries étaient enregistrées en Avril.Un jeune de Nyamilima affirme que même hier un membre de la commission de réconciliation laissée par le vice-gouverneur et le Baraza la Wazee est passé encore hier dans une église de la CEPAC, Communauté des Eglises Pentecôtistes en Afrique Centrale a Nyamilima pour cette cause. 4) Une femme indigente a mis au monde des triplets à l’hôpital Charité maternelle. Depuis deux jours cette femme nécessiteuse a mis au monde ses triplets par césarienne. GRACE MBISO et son mari n’ont pas d’argent. Elle lance un SOS d’assistance sur Radio KIVU1. 5) Le champion de la deuxième étape de Goma du tour Cycliste International de la RDC est un Belge Flamand de 33 ans qui a l’expérience professionnelle de 7 ans du vélo. Bartin Boss qui aime aussi le Manioc congolais a dit sa satisfaction hier au micro de Rodriguez Katsuva avant d’être transbordé au Katanga pour la suite du tour. -Les coureurs étrangers qui se sont disputés la victoire cycliste sur les artères principales des routes réhabilitées de la ville de Goma, du centre ville au kilomètre témoin en passant par l’axe Office-Virunga ont dit leurs impressions sur cette course a vélo et l’image touristique de Goma. -Il y a eu un couac, malheureusement durant le parcours. Un motard indiscipliné a créé un accident qu’un coureur Hollandais qui était pourtant à la troisième position d’attaque est tombé. Cet athlète explique que le motard de Goma qui l’a déséquilibré venait en sens

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Kinshasa fait objet de l'ONU

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2215393/2015/02/12/L-ONU-fait-une-pause-en-RDC.dhtml

Après Scott Campbell, Kabila obtient le départ du général Wafy et de Soumaré de la MONUSCO

Le bras de fer initié par les autorités congolaises contre la communauté internationale depuis l’année passée vient de prendre des proportions inquiétantes avec le départ ce 22 janvier des Généraux Abdallah Wafy et Moustapha Soumaré, les adjoints de Martin Kobler, le chef de la MONUSCO.

Déjà un précédent en octobre 2014

Le 17 octobre 2014, Kinshasa avait expulsé sans ménagement Scott Campbell, le chef du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH). Il lui a été reproché de présenter, le 15 octobre 2014 un rapport à caractère « partial et partisan » sur les enquêtes relatives à l’opération « Likofi[1] » qui a occasionné au moins 41 victimes. Scott Campbell a été considéré comme une persona non grata en RDC. Deux fidèles loyaux généraux de Kabila dans la capitale ont été indexés dans cette opération. Il s’agit de l’inspecteur provincial de la police de Kinshasa (à l’époque et actuellement Inspecteur divisionnaire adjoint de la PNC), le général Célestin Kanyama Tshishiku, le même qui vient de s’illustrer négativement dans les opérations contre les étudiants du campus de Kinshasa[2]. Le commandant de la Légion nationale d’intervention (LENI), formée par la mission européenne de l’EUPOL-RDC, le général Seguin Ngoy Sengelwa, à qui nous (JJ Wondo) avons sévèrement mis en garde au cours d’un appel téléphonique ce 20 janvier 2015 de s’abstenir d’ordonner à ses unités de tirer à balles réelles sur les manifestants, est l’autre proche de Kabila visé par ce rapport. Une enquête de Human Rights Watch révèle pour sa part que l’opération Likofi a entraîné 51 morts et 33 disparitions. A ce propos, HRW a demandé aux autorités congolaises de « suspendre le Général Kanyama de ses fonctions » et d’ouvrir une enquête judiciaire. Sans arrestation, ni condamnation des auteurs des exactions, l’opération « Likofi » a conforté l’idée d’impunité dont jouissent les forces de sécurité congolaises. Au lieu de renforcer la sécurité dans la capitale congolaise, l’objectif premier de cette opération de police voulue par le président Joseph Kabila lui-même, « elle a renforcé un climat de peur et de terreur à Kinshasa ».

Et la série de bras de fer entre Kabila et l’ONU se poursuit

Suite à leurs prises de parole virulentes à l’égard des autorités congolaises qui ont ordonné à la Garde républicaine (GR), chargée de la protection du président Kabila, de réagir de manière disproportionnée contre les manifestants opposés au projet de loi électorale à Kinshasa, le gouvernement congolais a demandé à Ban Ki-moon de relever les deux adjoints de Martin Kobler, le chef de ma MONUSCO, de leur poste à Kinshasa. C’est ce que nous informe une source diplomatique à New-York. Il s’agit du Général Abdallah Wafy et de Moustapha Soumaré. Ils ont tenu des propos virulents dénonçant un usage disproportionné de la violence en déclarant entre autres qu' »on ne maintient pas l’ordre avec des forces armées, on ne maintient pas l’ordre avec des chars de combat», selon le général Abdallah Wafy qui a dénoncé le déploiement de l’armée et de la Garde républicaine de Kabila lors des événements tragiques de Kinshasa et ce, en lieu et place de la police. Une façon de désigner clairement le responsable du carnage dont a été victime la population congolaise.

Ces expulsions font partie des pratiques traditionnelles des relations entre les États demandeurs d’une mission des Nations Unies et l’ONU. En effet, un pays où est déployée une mission des Nations unies peut, pour des raisons qui lui sont propres, exiger le départ d’un fonctionnaire de la mission ou même d’un contingent. Le Sofa qui est le statut des Forces c’est-à-dire le contrat qui lie le pays aux Nations Unies le prévoit.

Consternation de Martin Kobler

DESC est en possession d’un document confidentiel de l’Exposé à huis clos du Représentant spécial du Secrétaire général au Conseil de sécurité, document nous transmis par une source diplomatique à New-York et daté du 22 janvier 2015. Dans ce document, Martin Kobler exprime sa consternation regrets pour le départ de deux collaborateurs qui lui ont appris à mieux comprendre la RDC et ses enjeux :

« Aujourd’hui, je dois malheureusement dire au revoir à deux hommes d’exception qui ont été les piliers sur lesquels je me suis appuyé depuis mon arrivée dans la Mission, mes deux adjoints: Messieurs Abdallah Wafy et Moustapha Soumaré. Nous formions une équipe remarquable. Le Général Wafy et M. Moustapha Soumaré ont joué un rôle de premier plan en orientant ma compréhension du conflit, du pays et du continent, et en m’aidant à définir la Stratégie de la Mission. Chacun d’eux, dans sa sphère de responsabilité, a joué un rôle clé dans l’avancement de cette machine complexe qu’est la MONUSCO, de manière harmonieuse et coordonnée en vue de la réalisation de notre mandat. Leur départ me privera de mon bras droit ainsi que de mon bras gauche de choix. Mais je n’ai pas à me plaindre, car je sais qu’ils sont appelés à relever de nouveaux défis passionnants et continueront à contribuer à la résolution de nombreux problèmes auxquels le monde fait face », pouvait-on lire.

40 morts selon Human Right Watch, l’étau se resserre sur le régime congolais

Les évènements tragiques qui ont eu lieu la semaine du 19 janvier 2015 à Kinshasa et dans plusieurs villes du pays ont entraîné un déferlement de réactions à travers le monde. Après la Belgique, la France, les Etats-Unis et l’Union européenne qui ont déclaré être « très préoccupés » par la situation explosive en RDC. C’est le tour des Nations unies de manifester leur désapprobation auprès du régime congolais. Emboîtant le pas aux déclarations précédentes, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s’est dit préoccupé le jeudi 22 janvier par la détérioration de la situation en République démocratique du Congo (RDC), notamment à Kinshasa et dans d’autres villes, suite à l’adoption, par l’Assemblée nationale, d’un projet de loi électorale qui est actuellement soumis à examen additionnel au niveau du Sénat.

« Il déplore les pertes en vies humaines et les atteintes à l’intégrité physique. Il demande aux forces de sécurité et aux manifestants de s’abstenir de toute autre forme de violence et de faire preuve de la plus grande retenue », a dit son porte-parole dans un communiqué de presse.

« Le Secrétaire général tient à souligner qu’il incombe au gouvernement de conserver l’espace politique nécessaire à l’expression pacifique d’opinions. Les manifestations doivent se dérouler de manière paisible. La violence est inacceptable mais la réponse aux manifestations violentes doit être proportionnée », a-t-il ajouté. « Le Secrétaire général demande instamment aux principales parties de renouer un dialogue politique afin que les questions d’ordre électoral soient discutées de manière inclusive et pacifique, dans les forums appropriés ».

Ban Ki-moon a réaffirmé la disponibilité de son Représentant spécial à offrir ses bons offices afin d’aider les acteurs principaux à surmonter leurs différends. Il a rappelé que le processus électoral doit être crédible, pacifique, et mené en temps opportun, en conformité avec la Constitution.

Lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation en République démocratique du Congo (RDC), le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a également rappelé jeudi que « le peuple congolais a le droit de manifester pacifiquement ». « Nous exhortons le gouvernement à garantir que toute réponse aux manifestations violentes soit proportionnée », a-t-il ajouté.

La brève analyse de ces déclarations diplomatiques démontre que la communauté internationale tient au respect du processus électoral suivant le schéma prévu par la constitution de 2006, révisée partiellement en 2011. En d’autres morts, l’ONU exige que les élections législatives et présidentielle se déroulent en 2016 pour permettre au président Kabila de transmettre le pouvoir à un autre président démocratiquement élu.

Au moins 40 personnes ont été tuées en début de semaine en République démocratique du Congo (RDC) lors de manifestations contre un projet de loi électorale controversé, affirme ce jour l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW). Le gouvernement de la RDC a « eu recours à une force illégale et excessive pour réprimer les manifestations » qui se sont déroulées entre lundi et mercredi, accuse l’ONG américaine dans un rapport. « Human Rights Watch a confirmé que « 36 personnes, dont un agent de police, ont été tuées lors des manifestations à Kinshasa… Au moins 21 de ces victimes ont été tuées par balles par les forces de sécurité congolaises ». Et jeudi, ajoute HRW, « au moins quatre personnes ont été tuées lors de manifestations dans la ville de Goma« , à l’est du pays.

Le bilan de HRW avoisine celui avancé de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), qui donnait 42 morts, mais contredit les autorités congolaises, qui ont affirmé que 12 « pillards » ou « émeutiers » avaient été tués par des vigiles privés. HRW dit avoir « documenté plusieurs cas dans lesquels la police ou les militaires de la Garde républicaine (chargée de la protection du président) ont emporté les cadavres des personnes tuées, dans une apparente tentative de supprimer les preuves« . L’ONG américaine demande à Kinshasa d' »engager des poursuites contre les responsables de ces meurtres et d’autres exactions ». Interrogé par l’ONG, le chef de la police congolaise, le général Charles Bisengimana, a assuré qu’une enquête était ouverte sur les violences[3].

Comme on peut le constater, en maintenant l’option armée pour instaurer une sorte de terrorisme d’état causant de graves violations et atteintes aux droits de l’Homme par des réactions disproportionnées (Affaire Mukungubila en instruction devant les instances internationales : 300 morts, l’opération Likofi et le massacre des manifestants contre la loi électorale), Kabila, son gouvernement et ses milices armées (GR, LENI) s’enfoncent davantage dans la répression aveugles des populations congolaises dont ils sont appelés à être les premiers protecteurs de par leurs prérogatives constitutionnelles. Les forfaitures à leur charge ouvrent jour après jour les perspectives d’une réactivation de la justice pénale internationale à leur encontre, à défaut d’une justice nationale congolaise indépendante et équitable.

Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC


[1] L’opération « Likofi » (coup de poing), destinée à traquer les jeunes délinquants de Kinshasa appelés communément « Kulunas » a été menée entre le 15 novembre 2013 et le 15 février 2014 par la Police Nationale Congolaise(PNC) sur toute l’entendue de la capitale par des agents de la PNC. Elle a occasionné au moins 41 victimes de sexe masculin. Ces violations auraient été commises par des agents de la PNC et le nombre total de victimes pourrait être beaucoup plus élevé… », selon Scott Campbell.

  1. ^ bertm.tsiba.sa 2014