Talk:Turlutte (music)
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[edit]Au Québec, la turlutte est une forme de chant traditionnelle et populaire, qui peut servir Forme[modifier] à des ornements mélodiques ponctuels; à de courts développements (préambules, ponts, refrains ou codas); de forme principale pour un morceau complet; de fredon (improvisé ou non) lors d'un solo vocal. Dans sa forme canonique, la turlutte se caractérise par des variations sur certains motifs syntagmatiques (par exemple "tamtidelam" passe à "tam tidelidelam") affichant une certaine palette de phonèmes dont la sélection répond à des critères phonétiques et esthétiques (par exemple, le mariage des [t], des [d] et des [m] pour les consonnes, des [i] et des [a], pour les voyelles). Elle se caractérise aussi par un tempo enlevé, par quoi les turluttes prennent souvent l'allure d'impossibles virelangues; les mélodies turluttées sont d'ordinaire dansantes et joyeuses. Selon certains, la turlutte constituerait une imitation vocale d'un instrument musical, tel que le violon ou la flute. Utilisation[modifier] Elle fut utilisée par Mary Travers, sous une appellation "La Bolduc", dans les années 1930. Comme autre exemple on peut citer plus récemment, en 2000, le groupe Mes souliers sont rouges, avec la chanson "Quand plus rien ne va". Le sujet de la chanson étant justement la turlutte (et ses homonymes).
Au Québec, la turlutte est une forme de chant traditionnelle et populaire, qui peut servir
Forme
[edit]- à des ornements mélodiques ponctuels;
- à de courts développements (préambules, ponts, refrains ou codas);
- de forme principale pour un morceau complet;
- de fredon (improvisé ou non) lors d'un solo vocal.
Dans sa forme canonique, la turlutte se caractérise par des variations sur certains motifs syntagmatiques (par exemple "tamtidelam" passe à "tam tidelidelam") affichant une certaine palette de phonèmes dont la sélection répond à des critères phonétiques et esthétiques (par exemple, le mariage des [t], des [d] et des [m] pour les consonnes, des [i] et des [a], pour les voyelles). Elle se caractérise aussi par un tempo enlevé, par quoi les turluttes prennent souvent l'allure d'impossibles virelangues; les mélodies turluttées sont d'ordinaire dansantes et joyeuses. Selon certains, la turlutte constituerait une imitation vocale d'un instrument musical, tel que le violon ou la flute.
Utilisation
[edit]Elle fut utilisée par Mary Travers, sous une appellation "La Bolduc", dans les années 1930.
Comme autre exemple on peut citer plus récemment, en 2000, le groupe Mes souliers sont rouges, avec la chanson "Quand plus rien ne va". Le sujet de la chanson étant justement la turlutte (et ses homonymes).