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CARACTERISTIQUE GENERALE
[edit]Situation générale:
La ville de Tsembéhou se trouve au cœur de l'île d'Anjouan dans la Cuvette, communément appelée Cuvette de Tsembéhou. Elle est située à quelques 17 km de Mutsamudu, la capitale de l'île d'Anjouan. On y accède par trois routes principales goudronnées. Deux d'entre elles partent de la route principale (RN 21) Mutsamudu-Domoni. La plus utilisée, longue de 4 km, Tsembéhou-Gobéni se croise au niveau du Pont Hassandzé avec la portion de route de Chandra-Msakini. La troisième, la route Hachipenda – Dindri-Tsembéhou qui mesure 20 km débouche également sur la route principale RN 21. Les écoles, le Centre de Santé, la Mairie, le marché, la Poste et les Télécommunications sont construits dans la périphérie. Tsembéhou se trouve à quelques 500 m d'altitude. Au-delà de sa beauté, de la richesse de sa faune et de sa flore, Tsembéhou est aussi une ville touristique qui a déjà séduit plus d'un artiste et d'un romancier. M. Mohamed Toihiri, le premier romancier comorien, a consacré quelques lignes de son premier roman « La République des Imberbes » à la Cuvette de Tsembéhou. C'était à n'en pas douter un véritable hommage rendu à la Cuvette.
Le voyageur qui visite pour la première fois la région est agréablement surpris par la longue chaîne de montagne qui encercle les trois localités de Tsembéhou, chef lieu, de Drindri et de Chandra. Le tout forme un pittoresque panorama qui porte le nom de la Cuvette de Tsembéhou.
Dans cette région se trouve le mont Ntringui qui est le point culminant de l'île (1595 m). Sur son flanc, à 1000 m d'altitude, se situe le lac Landzé (Dzialandzé) le plus grand lac d'eau douce de l'archipel des Comores.
Tout naturellement, la rivière Tratringa, la plus longue de l'archipel, passe juste à côté de Tsembéhou. Faudrait-il ajouter que la pluviométrie moyenne est de 3.236 mm faisant de la Cuvette la région la plus arrosée des Comores.
A ces performances s'ajoute l'hospitalité légendaire de la population. Tout compte fait Tsembéhou est une ville touristique qui possède beaucoup d'atouts qui ne demandent qu'à être mis en valeur.
Caractéristique de la population
Nombre total d'habitants (estimation 2002) 12 500
Nombre de ménages 1.786
Nombre de personnes par ménage 7
Répartition de la population
de 0 à 15 ans 65%
de 15 à 50 ans 34%
> 50 ans 1%
Population estimée d'immigrés 18
Population estimée d'émigrés 625
Densité de la population (h/km2) 1373
Infrastructures existantes
3 écoles primaires dont une école privée 2 collèges privés un collège rural public une mairie 1 centre de santé Libre Service ( Informatique) 12 mosquées 1 gendarmerie 1 marché 1 SNPT en construction 1 station de télévision 2 stations de radio libre un bureau de Sanduk fermé pour cause de faillite un bureau de sanduk encours de création 4 antennes paraboliques 1 foyer de jeunes 1 pont (Dziani) 3 routes d'accès bitumées 1 centre d'encadrement agricole un magasin de conservation semence de pommes de terre HISTOIRE
Fondation: La ville est fondée vers le XVIII e siècle sous le règne du Sultan Abdallah 111, par les anciens habitants de Bangoi qui se trouvait à proximité de Bambao Mtsanga. Ces derniers avaient reçu l'ordre du Sultan de quitter les lieux, ce dernier voulant installer son armée et sa cour dans les environs. Le village fut d'abord installé tout près de Dziani, puis enfin dans l'actuel Tsembehou au fond et près de la forêt pour pouvoir mieux exploiter celle-ci. Vingt quatre familles furent la première population. C'est ainsi que naquit le village de Tsembehou.
Les évolutions marquantes
Depuis 50 ans:
1950: Cyclone 1959 : réseau d'adduction d'eau dans le village 1959 : construction de l'école primaire 1967: Problème foncier de Mtsimbatsi entre la population de Tsembehou et celle de Chandra 1973 - 1974: Route goudronnée 1974: Construction du pont de Dziani 1977 : assainissement d'une partie du village Février l974: Arrivée des rescapés de Majunga 1977 : assainissement d'une partie du village 1988 construction du foyer des jeunes 1988 : construction du Centre de santé 15/03/1991: Electrification du village 13/04/1991: Création radio libre Septembre 1993, Antenne parabolique 1996 : construction du Marché 1997 : création du Sanduk 13/04/97 : création station de télévision 1998 : adduction d'eau de Hamoudou 2000 : création de la Commune de Tsembéhou 2001 : construction école primaire à Hamoudou Juillet 2002 : début des travaux de construction de la maison des Postes et Télécommunications 14 mars 2004 : Ali Attoumani élu député de Tsembéhou
Caracteristique générale
Situation générale Caracteristique de la population Infrastructure existante
Histoire
Fondation Evolutions marquantes
Organisation sociale
Organisation socio-économique
Agriculture Elevage Organisation des jeunes Environement Les Femmes Particularités Les attentes des paysans
Problematique du développement rural
Atouts Contraintes
Pan- Dévelopement de Tsembehou (2003-2012) Personnalités Politiques
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CARACTERISTIQUE GENERALE
Situation générale:
La ville de Tsembéhou se trouve au cœur de l'île d'Anjouan dans la Cuvette, communément appelée Cuvette de Tsembéhou. Elle est située à quelques 17 km de Mutsamudu, la capitale de l'île d'Anjouan. On y accède par trois routes principales goudronnées. Deux d'entre elles partent de la route principale (RN 21) Mutsamudu-Domoni. La plus utilisée, longue de 4 km, Tsembéhou-Gobéni se croise au niveau du Pont Hassandzé avec la portion de route de Chandra-Msakini. La troisième, la route Hachipenda – Dindri-Tsembéhou qui mesure 20 km débouche également sur la route principale RN 21. Les écoles, le Centre de Santé, la Mairie, le marché, la Poste et les Télécommunications sont construits dans la périphérie. Tsembéhou se trouve à quelques 500 m d'altitude. Au-delà de sa beauté, de la richesse de sa faune et de sa flore, Tsembéhou est aussi une ville touristique qui a déjà séduit plus d'un artiste et d'un romancier. M. Mohamed Toihiri, le premier romancier comorien, a consacré quelques lignes de son premier roman « La République des Imberbes » à la Cuvette de Tsembéhou. C'était à n'en pas douter un véritable hommage rendu à la Cuvette.
Le voyageur qui visite pour la première fois la région est agréablement surpris par la longue chaîne de montagne qui encercle les trois localités de Tsembéhou, chef lieu, de Drindri et de Chandra. Le tout forme un pittoresque panorama qui porte le nom de la Cuvette de Tsembéhou.
Dans cette région se trouve le mont Ntringui qui est le point culminant de l'île (1595 m). Sur son flanc, à 1000 m d'altitude, se situe le lac Landzé (Dzialandzé) le plus grand lac d'eau douce de l'archipel des Comores.
Tout naturellement, la rivière Tratringa, la plus longue de l'archipel, passe juste à côté de Tsembéhou. Faudrait-il ajouter que la pluviométrie moyenne est de 3.236 mm faisant de la Cuvette la région la plus arrosée des Comores.
A ces performances s'ajoute l'hospitalité légendaire de la population. Tout compte fait Tsembéhou est une ville touristique qui possède beaucoup d'atouts qui ne demandent qu'à être mis en valeur.
Caractéristique de la population
Nombre total d'habitants (estimation 2002) 12 500
Nombre de ménages 1.786
Nombre de personnes par ménage 7
Répartition de la population
de 0 à 15 ans 65%
de 15 à 50 ans 34%
> 50 ans 1%
Population estimée d'immigrés 18
Population estimée d'émigrés 625
Densité de la population (h/km2) 1373
Infrastructures existantes
3 écoles primaires dont une école privée 2 collèges privés un collège rural public une mairie 1 centre de santé Libre Service ( Informatique) 12 mosquées 1 gendarmerie 1 marché 1 SNPT en construction 1 station de télévision 2 stations de radio libre un bureau de Sanduk fermé pour cause de faillite un bureau de sanduk encours de création 4 antennes paraboliques 1 foyer de jeunes 1 pont (Dziani) 3 routes d'accès bitumées 1 centre d'encadrement agricole un magasin de conservation semence de pommes de terre HISTOIRE
Fondation: La ville est fondée vers le XVIII e siècle sous le règne du Sultan Abdallah 111, par les anciens habitants de Bangoi qui se trouvait à proximité de Bambao Mtsanga. Ces derniers avaient reçu l'ordre du Sultan de quitter les lieux, ce dernier voulant installer son armée et sa cour dans les environs. Le village fut d'abord installé tout près de Dziani, puis enfin dans l'actuel Tsembehou au fond et près de la forêt pour pouvoir mieux exploiter celle-ci. Vingt quatre familles furent la première population. C'est ainsi que naquit le village de Tsembehou.
Les évolutions marquantes
Depuis 50 ans:
1950: Cyclone 1959 : réseau d'adduction d'eau dans le village 1959 : construction de l'école primaire 1967: Problème foncier de Mtsimbatsi entre la population de Tsembehou et celle de Chandra 1973 - 1974: Route goudronnée 1974: Construction du pont de Dziani 1977 : assainissement d'une partie du village Février l974: Arrivée des rescapés de Majunga 1977 : assainissement d'une partie du village 1988 construction du foyer des jeunes 1988 : construction du Centre de santé 15/03/1991: Electrification du village 13/04/1991: Création radio libre Septembre 1993, Antenne parabolique 1996 : construction du Marché 1997 : création du Sanduk 13/04/97 : création station de télévision 1998 : adduction d'eau de Hamoudou 2000 : création de la Commune de Tsembéhou 2001 : construction école primaire à Hamoudou Juillet 2002 : début des travaux de construction de la maison des Postes et Télécommunications 14 mars 2004 : Ali Attoumani élu député de Tsembéhou ORGANISATION SOCIALE
La ville est administrée par un maire et des conseillers(six à Tsembehou , trois à Drindri et trois à Chandra)élus par les électeurs des 3 villes de la Cuvette. Un comité de pilotage a été créé par la FADC. Il est chargé de la coordination, de la réalisation et de la maintenance des infrastructures villageois. A Tsembehou les notables et les chefs religieux ont un certain pouvoir de décision. Ces derniers temps ce pouvoir leur échappe progressivement au profit des autorités administratives et des jeunes.Trois confréries religieuses cohabitent ( Toirikat Chadhouli, Rifan'en et Ka'dri) et leurs leaders sont apparemment respectés par les disciples .
Population active 4000 Agriculteurs 3375 Ateliers libéraux 587 ORGANISATION SOCIO ECONOMIQUE
Agriculture: La population est soumise à une pression foncière sans précédant. Ce qui explique la profonde mésentente entre la population de Tsembehou et celles des deux villages voisins Chandra et Dindri. Les terres cultivables sont concentrées sur les versants et le fond de la cuvette. Des paysans isolés disposent toutefois de quelques parcelles dans les zones de Mrofeda, Mrambovwo et le long de la rivière Tratringa. Les terres sont encore fertiles.
Les principales cultures pratiquées sont: vanille, ylang, girofle, letchi, divers agrumes, ambrevade, manioc, paddy, banane, arachide,
Cultures d'exportation
Vanille, Ylang-Ylang, Girofle
Les cultures sont pratiquées principalement le long de la rivière Tratringa et dans la zone de Dziani. On note une évolution de la culture de la vanille malgré la précarité du marché. La culture d'ylang semble stationnaire à cause de la baisse du prix du kg de fleur. Concernant le girofle, on assistait à un regain d'intérêt dû à la hausse du prix pendant ces deux dernières années. La chute vertigineuse de ce prix cette année semble démotivée les agriculteurs. Certains ne se sont pas donnés la peine de récolter la totalité de la production de cette année. La vanille , l'ylang (essences) et le girofle (clous) sont vendus dans différents établissements à Mutsamudu.
La culture des letchies est plus particulièrement pratiquée dans le village. Les cultivateurs luttent efficacement contre la chauve-souris, les moineaux et les rats qui occasionnent des dégâts considérables sur les fruits. La culture connaît un grand essor dû à une forte demande. Le letchi est vendu à Anjouan et exporté à Mayotte et à la Grande Comore.
Cultures vivrières
Banane, Manioc, Taro, Maïs, Ambrevade, Arachide, Patate douce.
Les cultures vivrières sont localisées à Hamoudou, à Mtsimbatsi, à Pangani et dans les hauts des versants. La presque totalité de la production est consommée dans le village.
Problèmes évoqués:
manque de terres cultivables, manque d'outillage, maraudage, revenus bas
Cultures maraîchères
Les cultures maraîchères se trouvent localisées à Dzia la wutsounga, à Hamoudou et à Gouni. On assiste à une augmentation progressive des parcelles maraîchères.
Problèmes évoqués
Réseau d'adduction d'eau insuffisant,difficulté d'approvisionnement en engrais chimique, difficulté d'approvisionnement en outillage.
La commercialisation se fait au niveau de la cuvette et -dans les grandes villes (Mutsamudu et Domoni)
La culture d'ylang semble stationnaire à cause de la baisse du prix du kg de fleur. Concernant le girofle, , on assistait à un regain d'intérêt dû à la hausse du prix pendant ces deux dernières années. La chute vertigineuse de ce prix cette année semble démotivée les agriculteurs. Certains ne se sont pas donnés la peine de récolter la totalité de la production de cette année. La vanille , l'ylang ylang (essences) et le girofle (clous) sont vendus dans différents établissements à Mutsamudu.
La culture des letchies est plus particulièrement pratiquée dans le village. Les agriculteurs luttent efficacement contre la chauve-souris, les moineaux et les rats qui occasionnent des dégâts considérables sur les fruits. La culture connaît un grand essor dû à une forte demande. Le letchi est vendu à Anjouan et exporté à Mayotte et à la Grande Comore.
Cultures vivrières
Banane, manioc, taro, mais, ambrevade, arachide, patate douce.
Les cultures vivrières sont localisées à Hamoudou, à Mtsimbatsi, à Pangani et dans les hauts des versants. La presque totalité de la production est consommée dans le village.
Problèmes évoqués: manque de terres cultivables, manque d'outillage, maraudage, revenus bas
Cultures maraîchères
Les cultures maraîchères se trouvent localisées à Dzia la wutsounga, à Hamoudou et à Gouni. On assiste à une augmentation progressive des parcelles maraîchères.
Problèmes évoqués: réseau d'adduction d'eau insuffisant difficulté d'approvisionnement en engrais chimiques difficulté d'approvisionnement en outillage.
La commercialisation se fait au niveau de la cuvette et -dans les grandes villes (Mutsamudu et Domoni)
Elevage Cheptel existant: (données de 1995)
613 bovins 60 ovins 150 caprins 70 lapins 100 canards L'élevage est pratiqué presque partout dans le territoir.
Problèmes évoqués: santé animale, besoin en fourrages améliorés
Il existe à Gouni, une coopérative agricole. Chaque membre possède une parcelle maraîchère.
Elle faisait de la production de lapins et de canards. Cette coopérative a débuté par une production de poulet de chair et d'œufs à consommer. Elle a été contrainte d'abandonner ces productions à cause des ruptures fréquentes de stock de provende au niveau de l'importateur. Actuellement la coopérative est en train de réhabiliter le réseau d'adduction d'eau de la zone.
Problèmes évoqués: manque d'outillage, manque de provendes
Organisation des Jeunes Organisation de la jeunesse pour le développement rural.
But: Contribuer au développement du village sur les points suivants :
infrastructures formation professionnelle santé éducation agriculture lutte contre le chômage L'association a déjà bénéficié les aides des organismes suivants: FED, FADC, MCF, ACCT
Souhaits : Création d'un centre de formation , menuiserie, maçonnerie, plomberie, soudure, électricité, mécanique
Education : aide en infrastructure et en équipement
Santé : lutter contre le paludisme, lutter contre le sida, assainissement de la ville
Groupement pour la promotion de l'agriculture dans la cuvette (en veilleuse)
But: Aider les agriculteurs de la zone
Actions engagées:
exploitation d'une parcelle servant de modèle avec le concours des vulgarisateurs du FED; diffusion d'émissions agricoles par radio Sensibilisation de masse par des visites dans les zones agricoles les plus évoluées de l'île – création de pépinières villageoises (distribution de plants) achat et vente d'intrant agricole Problèmes évoqués: besoins de 400 m de tuyaux, outillage
Autres associations
Wudjama Music (orchestre) Coopérative Dzia la wutsounga Niya Ndjema (gouni ) Etoile Filante A.C.F.J.T 4 clubs de handball(masculin) 4 clubs de handball (féminin) Scout TRATRINGA( en veilleuse) Association théâtrale NOUR EL HAYAT(en veilleuse) Association ULANGA(en veilleuse) Madrassati NOUR ISLAH Madrassati SILAHI Madrassati SUIDIKIL IMAN Madrassati SAKANI Buts : développement du folklore et de la culture protection de l'environnement éducation et organisation des jeunes
Problèmes évoqués et souhaits:
Equipement: mobilier, documentation, sonorisation, décor et costumes théâtrales, logistique pour pépinière et reboisement assainissement des eaux
L' environnement L'environnement est menacée par les coupes abusives des bûcherons. Il existe dans la zone des colonies de Roussette de Livingstone et une "source minérale" (magi ya chouma) qui méritent d'être protégés. Des actions de reboisement ont été réalisés par ULANGA et le CEA.
Les femmes Il existe six associations de femmes: Laïti chababi, Nour el hayat, Nouroul islamia, Mabanati décidé, Madrassati fleuria, Madrassati soifinia
Buts: promouvoir la culture islamique, organisation des festivités paysannes pour contribuer aux actions de développement du village.
Problèmes et souhaits: sonorisation, éclairage, instruments de musique, création d'une école ménagère
Particularités
La population toute entière et plus particulièrement la jeunesse est très soucieuse quant à son devenir et celui du village. La population est bien organisée à travers des groupements et associations pour le développement communautaire. Il y a une forte proportion d'émigrés.
Les attentes des paysans
Au niveau des services agricoles: encadrement, intrants agricoles, races améliorées, produits de traitement phytosanitaire produits de traitement vétérinaires
Au niveau des projets: infrastructures de bases, formation
Buts: organisation des festivités paysannes pour contribuer aux actions de développement du village.
PROBLEMATIQUES DU DEVELOPPEMENT AGRICOLE
Atouts: Organisation de la population, Main d'œuvre qualifié, niveau intellectuel élevé, Environnement touristique, Voies de communication, Existences des médias audiovisuel, Expérience de négociation avec différents projets.
Contraintes: pression foncière très marquée, chômage important des jeunes du niveau de 3e vol
Pistes d'actions: Hiérarchisation des problèmes, formation, pression foncière, infrastructures, équipement, adduction d'eau.
FORMULATION DE PROJETS
Le problème majeur qui se pose à Tsembehou est le chômage des jeunes. Il serait donc souhaitable d'envisager la création d'un centre de formation polyvalent qui toucherait les domaines suivants: maçonnerie, plomberie, soudure, électricité.
Les formateurs seraient des villageois possédant des connaissances reconnues dans les différents secteurs suscités et qui bénéficieraient d'un stage de formation avant l'ouverture du centre.
Il serait intéressant d'envisager deux autres petits projets projet d'amélioration d'adduction d'eau existant construction d'un pont reliant le village et la zone maraîchère de Gouni.
JUSTIFICATION
La formation de ces jeunes contribuerait à
la création d'emploi la diminution du taux de chômage la baisse du vol l'exportation des services. L'amélioration du réseau d'eau existant apporterait le complément en eau potable et contribuerait à l'augmentation de la production maraîchère. La construction du pont dispenserait les maraîchères d'un grand trajet pour arriver sur les lieux d'exploitation et un accès facile en période de pluie.
REALISATION
Pour la réalisation de ces projets, la population est prête à participer en apportant leur contribution.