• Identifiant : orchestraitsinst00sing (trouver les correspondances)
• Titre : L'Orchestre et ses instruments
• Année : 1917 (années 1910)
• Auteurs : Singleton, Esther, d. 1930
• Subjects : Orchestra Musical instruments
• Éditeur : New York : The Symphony society of New York
• Bibliothèque contributrice : Harold B. Lee Library
• Parrain de la numérisation : Brigham Young University

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Le cor anglais dérive directement du pommer alto de la famille des chalemies-pommers. Son ancêtre direct est probablement le oboe da caccia, ou hautbois de chasse. Nous avons de bonnes raison de le penser car dans l'ouverture de Guillaume Tell de Rossini, le Ranz des vaches (l'appel des vaches) était à l'origine exécuté au oboe da caccia, que l'on utilisait encore à l'époque de Rossini ; puis quand le oboe da caccia devint obsolète, la partie fut reprise par le cor anglais nouvellement arrivé. Le cor anglais et le hautbois sont apparus à la même époque dans leur forme moderne. Les deux instruments ont beaucoup évolué dans leur construction et leur mécanisme durant les cent dernières années ; mais ils ont tous deux conservé le timbre de leur famille d'origine, qui est un mélange curieux de dureté combinée à un caractère plaintif. Beethoven a écrit un Trio pour deux hautbois et cor anglais, op. 29. Les compositeurs français l'ont popularisé. Meyerbeer lui fait jouer un obbligato dans l'aria Robert, toi que j'aime, dans Robert le Diable ; Berlioz lui donne une place importante dans sa Symphonie Fantastique ; et il apparaît dans la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak, où il joue la mélodie dans le Largo accompagné des cordes con sordini. Strauss le met en avant dans Heldenleben.

Texte apparaissant après l'image

COR ANGLAIS, SYMPHONY SOCIETY OF NEW YORK Attilio Bianco LA FAMILLE DES VENTS De tous ces solos célèbres, aucun n'est aussi entêtant que la partie dolente de l'acte III de Tristan et Isolde. Ici, la longue et triste mélodie de la flûte du berger est confiée à la voix la plus triste de l'orchestre — le cor anglais.

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