DescriptionHumana Fumus - Gabriel Rollenhagen (2).jpg |
English: Humana Fumus, dans Les Emblèmes (n° 73)
Gabriel Rollenhagen (1583-1619), Cologne, 1611.
Gravure sur cuivre, 15 × 15 cm
BnF, Bibliothèque de l'Arsenal, Ars 4 BL 4988
Pulvis et umbra sumus; pulvis nihil est nisi fumus,
Sed nihil est fumus; nos nihil ergo sumus.
Hee, that on Earthly-things, doth trust
Dependeth, upon Smoake, and Dust.
The vocabulary is keyed to the DCC Latin Vocabulary list. There are only two words in this poem that are not on the DCC list:
fūmus, fūmī m. - smoke, steam
pulvis, pulveris m. - dust
ergo: therefore
et: and
hūmānus -a -um: human
nihil, nīl: nothing; not at all
nisi/nī: if not, unless
nōs nostrum/nostrī nobis nōs: we
sed: but
sum, esse, fuī: be, exist
umbra -ae f.: shade, shadow Français : Publiés en Europe aux XVIe et XVIIe siècles, les livres d’emblèmes traduisent les doutes, les interrogations et les espérances religieuses de leurs contemporains en associant des images énigmatiques, semées de symboles, et des textes courts, poèmes et devises. Les différentes formes qu’y revêt la sphère – simple boule, globe terrestre muni de ses accessoires (cercles méridien et horizon), sphère cosmique (céleste ou armillaire) – guident également l’interprétation. Dans ces ouvrages, l’ambivalence symbolique du globe semble découler, des propriétés physiques de la sphère elle-même : instabilité et imprévisibilité d’une part, perfection géométrique d’autre part, qui lui valut d’être érigée en modèle de l’univers. Réinterprétées sur le plan moral, ces qualités déterminent comme l’avers et le revers d’une même médaille. Boule qui tourne, la sphère symbolise l’inconstance de l’amour, les revers de la fortune, et, plus généralement, notre monde sublunaire, voué à l’impermanence et à la mort. Español: Humana fumus = Las cosas humanas [son humo]. «Polvo y sombra somos; el polvo no es nada más que humo;
pero nada es el humo: luego nosotros nada somos.». |